Sans vouloir dévoiler son identité, un professeur en journalisme de l'Université Laval m'a surpris par son manque de rigueur dans la correction de mes travaux.
Au moment d'aller le rencontrer à la mi-session d'automne 2012, il m'avait remis seulement 2 articles corrigés alors que je lui en avais remis 5. Il m'assurait ne jamais les avoir eu en sa possession, insinuant plutôt que je ne les avais pas déposé correctement dans la boite à cet effet (et on ne parle pas ici d'une boite de dépôt en ligne, mais bien d'une boite en carton...). J'ai donc réimprimé mes articles pour les redéposer. À la fin de la session, pourtant, au lieu de recevoir un total de 11 articles corrigés, comme par hasard j'en ai reçu 14.
Croyez-le ou non, mes 3 articles manquant du début de la session ont été corrigés en double. Là n'est pas nécessairement le problème, perdre des documents ça peut arriver à tout le monde. Le problème est en fait que sur aucun des 3 articles je n'ai eu la même note 2 fois. Je comprends que le journalisme n'est pas une science exacte, mais de là à ce que la note varie de 6,8/10 à 7,8/10 pour le même texte?
Je sais pertinemment que je ne suis pas le seul à qui une situation similaire est arrivée et à mon avis ça constitue un problème grave. Comme si la note sur un travail donné dépendait de l'humeur du professeur au moment où il en a faisait la correction ou de l'opinion qu'il a de l'étudiant en général. Je ne remets pas en question ses qualifications, mais plutôt son attitude envers les étudiants.
2 commentaires:
Première fois que j'entends un tel problème. Cependant, je me suis déjà posée la question lors de corrections douteuses. À quel point la correction est constante ?
Je pense qu'en tant qu'étudiant, si nos résultats nous importe, c'est à nous de veiller à surveiller la correction de nos travaux. Si nous ne sommes pas en accord ou que l'on doute d'une correction, il est en notre devoir de questionner le professeur.
Pour ma part, je me suis rendue compte que la majorité des professeurs sont ouverts et à l'écoute. Ils voient que l'étudiant est intéressé à comprendre et ils sont souvent plus ouverts à des critiques. Cela prouve que nous avons à coeur notre réussite et leur cours aussi.
En lisant cette histoire, je me suis posé une question : est-ce que tu as confronté le professeur en question, preuve à l’appui? Si la réponse est non, je ne te blâme pas. Ça peut être très intimidant de confronter un professeur d’université, surtout s’il est possible qu’il t’enseigne encore dans un autre cours dans les sessions futures.
Cependant, il me semble important de le dire lorsqu’un enseignant à des méthodes d’enseignement injustes ou inadaptées au contexte universitaire. Je dis cela parce que j’ai moi-même critiqué à plusieurs reprises les méthodes d’une enseignante. Je ne donnerais pas trop d’explications parce qu’il serait trop facile de deviner de qui je parle, mais il suffit de dire que je n’étais pas le seul à être très vocal par rapport à la façon dont le cours était donné. Avant d’avoir suivi ce cours, je ne remplissais jamais les évaluations en ligne de professeurs, mais la session dernière j’en ai finalement compris l’importance. J’ai remplis pour la première fois une évaluation (j’ai en fait évalué mes cinq professeurs) et j’ai laissé des commentaires. Ce n’était pas beaucoup, mais après avoir tenté de faire comprendre à l’enseignante que ses méthodes ne fonctionnaient pas, c’était là mon dernier recours. J’ai appris il y a quelques semaines que le cours, donné par la même personne, est TRÈS différent de celui auquel j’ai eu le malheur d’assisté. Je me plais à croire que moi et tous les autres qui se sont exprimés ont réussis à faire une différence, peut-être pas pour nous, mais pour plusieurs autres.
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