À
une certaine époque, il était inconcevable qu’il y ait de la publicité avant
une programmation. Au cinéma, lors de l’apparition des premières publicités,
les gens lançaient leurs pop-corn,
certains même quittaient la salle de projection. Aujourd’hui, nous sommes
cernés par cette publicité de plus en plus omniprésente. Il y en a partout, et
plus personne ne s’en étonne. Tout s’accélère, le visage de la communication
publique change. La télévision, entre autres, créé un manque où il n’y en avait
pas. Cela n’enlève rien à ses forces de communication publicitaire, disons
seulement que je voulais entrouvrir une perspective différente. Dorénavant,
nous ne sommes qu’un pouvoir d’achat; sans travail, nous perdons ce pouvoir,
nous n’existons plus. La publicité et les médias par le biais de ce média
symbolique qu’est la télévision, sont les poumons qui oxygènent notre système
capitaliste en voie d’essoufflement; sans eux, notre système actuel cesserait
de respirer. Notre rêve collectif babylonien prendra éventuellement fin,
souhaitons qu’il ne soit pas trop tard.
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