En Espagne, des banques secourues
par l’État pendant la crise financière de 2009, expulsent des milliers de
citoyens incapables de rencontrer leurs termes hypothécaires. Or, au même moment
des millions de logements sont vides et le pays aurait, selon plusieurs organismes
communautaires, certainement intérêt à les transformer en logements sociaux.
Le quotidien Le Devoir, dans son édition du 23
mars 2014, rapporte les propos de Ada
Colau, cofondatrice des crédits hypothécaires : «Jusqu’en 2008, les
ministres espagnols disaient qu’acheter un appartement était le plus sûr de
tous les investissements. On a menti et le plus pervers de tout c’est que, quand
tout a explosé, on a accusé la population d’avoir vécu au-dessus de ses
moyens.»
Face à cette situation désolante
l’État n’aurait-il pas le devoir éthique de venir en aide à sa population et de
contraindre les banques à laisser aller ces appartements que le gouvernement
pourrait transformer en logement sociaux ? Lorsqu’une situation comme celle-ci
est provoquée par un acteur confirmé, je crois qu’il devrait s’investir dans la
résolution du problème. Dans le cas qui nous occupe le gouvernement comme les
banques sont montrés du doigt.
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/403328/ada-colau-la-passionaria-espagnole-de-la-lutte-contre-les-evictions
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