Plusieurs exemples peuvent appuyer cette affirmation. On n'a qu'à penser à Philippe Couillard et son paradis fiscal en Arabie Saoudite qui fait la manchette depuis ce matin. On peut également penser à toutes ces «conneries» de jeunesse que l'on garde en bons souvenirs sur Facebook mais qui, tôt ou tard, finissent par nous rattraper.
«À partir du moment où on met quelque chose sur le web, les chances sont bonnes que ça se retrouve n'importe où, prévient un expert en stratégie web, Simon Lamarche. Il croit que les partis politiques n'ont pas encore compris la portée réelle des médias sociaux.
" Ils ne vont pas nécessairement aller regarder l'ensemble des comptes et voir ce qu'on va retrouver sur cette personne-là ", dit-il.
Les experts estiment qu'il ne suffit plus de vérifier les antécédents judiciaires et financiers des candidats, toute personne qui veut faire de la politique doit faire le ménage de ses plateformes numériques personnelles avant de se lancer dans la mêlée. » [http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2014/2014/03/14/018-elex-web-candidats.shtml]
Voilà un bon conseil: il faut y penser à deux fois avant de se lancer sur la place publique et peut-être évaluer les portées éthique de nos actions passées; les journalistes se feront un plaisir de nous ramener de bons vieux souvenirs.
1 commentaire:
On peut faire le lien avec l'ex-candidat péquiste dans la circonscription LaFontaine à Montréal, Jean Carrière, qui a été contraint de se retirer de la course, dû à un flagrant manque de jugement.
En effet, le candidat a partagé des propos anti-islamiques sur sa page Facebook. On peut se poser des questions sur la pertinence de tels propos, en période électorale surtout. Un bel exemple de quelqu'un qui sous-estime le pouvoir constructeur, et destructeur, des médias sociaux. Un bel exemple aussi de quelqu'un qui contribue activement à augmenter le cynisme face à la politique québécoise.
Fait encore plus cocasse: il blâme les médias pour avoir « créé la controverse». Eh bien!
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