mercredi 26 mars 2014

Arti$tes

Il n'est pas rare d'entendre des plaintes concernant l'argent investi par l'État pour financer l'Art. À les écouter, les subventions aux artistes semblent pleuvoir de partout. De leur côté, les artistes estiment que ces sommes sont nettement insuffisantes. Mais qui a raison?

La culture est un élément essentiel pour le développement d'une société. Que ce soit par les livres, la musique, l'art visuel, la danse, le théâtre ou le cinéma, la culture est une représentation sociale du peuple dans lequel elle émerge. Les propriétés libératrices et sensorielles de cette forme d'expression sont telles que les instances gouvernementales se donnent le devoir de la soutenir financièrement. Pour eux, investir dans le domaine artistique équivaut à investir dans le développement de l'identité culturelle du peuple. Son existence est donc nécessaire, mais à quel prix?

Il faut savoir que bien que le gouvernement ait compris l'importance de la culture dans notre société, ses choix demeurent stratégiques. L'argent investi dans les expositions, festivals, spectacles, productions cinématographiques, restauration d'infrastructures et construction de lieux de diffusion est judicieusement attribué. Les décideurs choisissent d'investir dans les projets qui les avantage d'un point de vue politique, et une tonne de lois et clauses spéciales entourent ces pratiques. Pour obtenir l'une de ces subventions, les producteurs et artistes doivent s'assurer de connaître toutes les procédures, chose qui n'est pas évidente. Cependant, les sommes investies par le gouvernement sont importantes et sont octroyées fréquemment. En connaissant bien les lois qui le concernent, un artiste peut obtenir le soutien nécessaire à l'élaboration de son projet assez facilement. 

Je crois personnellement que le gouvernement fait sa part pour le développement du milieu artistique. Cependant, je pense que les façons de faire pourraient être revues afin de faciliter la tâche des artistes. De plus, le choix des investissements pourrait parfois être fait de façon plus raisonnable. Certains projets de plus petites envergures mériteraient d'être soutenus par le gouvernement, mais leur faible portée les empêche d'atteindre les instances. Par contre, en ayant moi-même à travailler avec les deux partis, je suis d'avis que l'avenir de la culture est entre de bonnes mains et que nous pourrons en profiter encore bien longtemps.



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