Dans un article du Devoir publié aujourd'hui, on dépeint le
manque de cohérence dans les propos des multinationales McDonald et Wal-Mart.
Ces deux entreprises cherchent à critiquer le système de salariés pauvres aux
États-Unis en posant des gestes d’apparences altruistes, mais qui visent
finalement à détourner le regard des richesses mal réparties.
Ce qui est aberrant dans cette situation c’est le paradoxe qui en
découle. Ces entreprises viennent en aide à leurs employés en organisant des
collectes de denrées ou en offrant des conseils sur comment moins s’endetter
durant le temps des fêtes. Par contre, elle enregistre des profits faramineux
d’année en année, mais elles font partie des entreprises qui paient le moins
leurs employés. « On
assiste à un détournement du concept d’entraide. L’intention est d’améliorer les conditions
de vie d’employés, mais pour cela, les entreprises disposent d’un mécanisme qui
s’appelle le salaire et dont on ne parle pas ici. » (Deglise, 2013 : en
ligne).
Mais ce n’est pas le pire. Comme
le pays se trouve dans une situation économique difficile. Les entreprises ne
se sentent pas dans l’obligation d’augmenter le salaire en raison du manque
d’emplois. Cela montre tout simplement qu’elles ne sont pas là pour vendre des
produits, mais bien pour faire de l’argent. Au fond, elles sont tout à fait capables
d’augmenter le salaire de leurs employés, mais elle se cache derrière une
situation économique déficiente. Ces entreprises profitent du fait que les gens
n’ont pas le choix de travailler et que c’est difficile de se dénicher un
emploi qui a du sens. Si ce n’est pas rire du monde ça, je ne sais pas ce que
c’est.
Je trouve cela dégueulasse que
ces entreprises soient pleinement conscientes de la misère de leurs employés et
qu’il n’y a aucune mesure de prise pour améliorer leurs conditions. À la place,
elles préfèrent leur rire en plein visage en les insultant avec des conseils
qui n’ont aucun sens. En effet, sur le site des employés de McDonald, on peut
retrouver des conseils concernant le fait de s’endetter durant le temps des
fêtes. Le site leur propose de vendre les cadeaux de Noël qu’ils ne désirent
pas sur Internet. À première vue ce n’est pas si grave, puisqu’ici on favorise
un comportement responsable, mais au fond cela cache un problème plus grave. Le
problème c’est que McDonald est consciente du problème, mais continue à payer
ses employés 7,50 $, ça frôle l’arrogance.
Je ne sais pas ce que vous en
pensez, mais moi je me demande toujours comment ces personnes font pour dormir
le soir …
Deglise, Fabien. 2013. «Le cynisme de Wal-Mart et McDo déchaîne les
critiques». Le Devoir. En ligne. 21
novembre. http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/393287/le-cynisme-de-wal-mart-et-mcdo-dechaine-les-critiques.
Consulté le 21 novembre 2013
1 commentaire:
Ici, je vais me faire l’avocat du diable. Si je me place du côté des entreprises, elles n’ont rien fait de mal en soi. Elles suivent les règles établies. Elle rémunère, selon la loi, leurs employés. Elle les traite décemment, personne n’est fouetté, torturé ou traité différemment. Certes, elles font des profits faramineux, mais ça, c’est ce que l’on appelle le capitalisme. Cela ne changera pas de si tôt. C’est leur droit de prospérer. Et selon moi, si tu veux une augmentation de salaire, va étudier. Quand tu sais pertinemment à quoi t’attendre en ce qui a trait à ton salaire quand tu n’as pas de diplôme, assume-toi. Les gens ont toujours cette jalousie de la réussite corporative et cette impression de domination qu’ils ont supposément sur les masses. À mon avis, ton sort est entre tes mains, c’est à toi de voir ce que tu veux en faire. Mais à la base, c’est la société qui dicte le salaire de base qui convient à une personne pour subvenir à ses besoins. Est-ce qu’on ne devrait pas plutôt faire des pressions sur le gouvernement pour que ce dernier hausse le seuil du salaire minimum?
Tout est une question de perspective.
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