La Coalition des médecins s’oppose à la Loi 52 sur les soins en fin
de vie qui légaliserait, si elle est acceptée, l’euthanasie. Le groupe de
médecins accuse le gouvernement « de choisir la voie facile et économique. »
Une tentative d’économie est perçue par la Coalition dans le sens où une piqûre
à mort coûte 10 $ alors que des soins palliatifs peuvent coûter des milliers de
dollars et des millions pour donner aux gens ce dont ils ont besoin en terme de
santé comme un médecin de famille et des soins particuliers.
En fait, plusieurs pièges sont inévitables si le Québec s’embarque
dans la légalisation de l’euthanasie. Un docteur belge présent à la conférence
de la Coalition conclut « qu’on
ne peut pas faire de loi minimale en ce qui concerne l'euthanasie. On ne peut
pas faire de loi qui permet un petit peu l'euthanasie. » De plus, il est
difficile d’évaluer la souffrance d’une personne pour lui donner le droit ou
non de mourir. Par exemple, une souffrance qui dure 24 h n’est-elle pas moins
douloureuse qu’une qui dure 24 ans?
D’un point de vue plus personnel, une loi
sur la légalisation de l’euthanasie comporte trop de contraintes pour être
possible. À mon avis, l’euthanasie est légitime dans le cas d’une personne qui se
retrouve dans un état végétatif ou encore son plongé dans un coma sans fin.
Par contre, des personnes dépressives ou
avec des troubles psychologiques ne devraient pas avoir le choix de
l’euthanasie. Comme les formalités sont nombreuses à mettre sur papier et
qu’elles sont sujettes à être réfutées, je crois que la Loi ne devraient pas
passer. Et vous, êtes-vous pour ou contre l’euthanasie?
Source :
Saint-Arnaud, Pierre. (2013). «
Des médecins s’opposent à l’euthanasie ». La
Presse. En ligne. 15 octobre. http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201310/15/01-4699851-des-medecins-sopposent-a-leuthanasie.php. Consulté le 30 octobre 2013.
1 commentaire:
Je crois qu’il peut s’agir d’une solution de désespoir, faute d'avoir mieux à offrir aux malades en phase terminale. Sa légalisation est-elle la solution à suivre? Et pour eux et pour leur famille, surtout s'il y a des enfants. Une mort choisie plutôt qu'une agonie sans fin qui enlève toute dignité en plus de la souffrance, alors qu’on sait que la personne souhaiterait mourir permet aussi un deuil qui ne traumatise pas à vie ceux qui restent. Je n'aimerais pas que mes enfants sachent que j'ai agonisé dans de grande souffrance. C'est très difficile de se prononcer pour ou contre. À mon avis, c'est du cas par cas. Ces gestes impliquent plusieurs personnes dont médecins, pharmaciens, parents et amis qui devront vivre ensuite avec le sentiment de culpabilité d’avoir tué un être humain. Avec le vieillissement de la population canadienne et la hausse des coûts des soins de santé, j’espère que le prétendu « droit de mourir » ne deviendra pas bientôt un « devoir de mourir. Chaque individu est propriétaire de son corps, c’est pourquoi c’est à chacun de décider de sa mort.
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