Les concours « mini-miss »
sont questions de débats au Québec depuis quelque temps. Plusieurs reprochent
l’aspect superficiel de ce genre de concours et les valeurs que cela peut
transmettre aux jeunes filles. En effet, un concours basé sur l’aspect physique
d’une personne et sa personnalité n’est peut-être pas le bon moyen pour
développer l’estime de soi des enfants. Les jeunes filles sont maquillées à outrance et portent des petites tenues qui sont également sources de débats éthiques. Participer à ce genre de concours
lorsqu’on est adulte et en mesure de le décider par nous-mêmes est une chose,
mais le faire lorsqu’on a cinq ans parce que notre mère nous dit de le faire en
est une autre. Je ne crois pas qu’à cet âge, un enfant soit en mesure de peser
les pour et les contres et de juger par lui-même s’il veut réellement faire ce
genre de chose. Il s’agit d’une compétition entre jeunes filles qui bien
souvent malheureusement, entraîne une relation malsaine entre celles-ci. Par
ailleurs, cette compétition dérive bien souvent vers les mères de ces jeunes
filles qui prennent un peu trop à cœur ces concours et qui se comportent comme
des adolescentes sans cervelle et sans jugement moral. Quel genre de message
cela envoi-t-il par la suite aux enfants? Que pour réussir dans la vie il faut
battre les autres à tout prix et que seul le physique compte? On pouvait
d’ailleurs lire dans le journal La Presse :
« Plus de 35 000
personnes avaient signé, jeudi après-midi, la pétition lancée par la féministe
Léa Clermont-Dion, le médecin Alain Vadeboncoeur et l'économiste Ianik Marcil
pour dénoncer la tenue d'un concours de “mini-miss” à Laval, en novembre […] Est-ce qu'on peut tout simplement les laisser vivre leur enfance, vivre les
moments de pureté qu'ils peuvent avoir comme enfant? Est-ce qu'on peut se
concentrer plus sur leur éducation réelle d'apprentissage de la vie? On parle
beaucoup de valeurs, ces temps-ci, mais quand on est enfant, quand on a cinq
ans, les valeurs qu'on nous transmet par les parents sont déterminantes pour le
développement » (Caroline
St-Pierre, La Presse).
Beaucoup de
jeunes filles sont contraintes de participer à ces concours, car leurs parents
les y encouragent sans toutefois se soucier des conséquences que cela peut leur
apporter. C’est un mode de vie très exigent auquel ces filles ne sont pas
toujours prêtent à affronter et qui comporte bien des risques. La confiance et
l’estime de soi sont mises à rude épreuve et je ne crois pas qu’une fillette de
cinq ans soit en mesure d’endurer cela.
2 commentaires:
Ne pas confondre les concours de "MINI-MISS®" qui est une création et un concept français puis 25 ans et les concours odieux américains qui n'ont rien à voir avec les vrais concours de "MINI-MISS®" français. Prenez donc exemple avec ce qui se passe en France.
C’est ce genre de comportement de société qui crée par la suite une pression sur les jeunes filles. Par ces concours, l’hypersexualisation commence à être inculquée dans la tête de ces jeunes filles. Comme tu le mentionnes, les valeurs qui sont transmises à ces fillettes causeront probablement des problèmes d’estime de soi à eux-mêmes mais aussi à ceux qui les entourent, et ce, dès un très jeune âge. Plusieurs de ces filles seront portées à croire que leur apparence et leur image est ce qui importe le plus. Ces concours affecteront sûrement un jour leur santé autant mentale que physique.
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