Entre 1990 et 2005, le
nombre de migrants internationaux est passé de 154,8 à 190,6 millions,
c’est-à-dire que ça a augmenté de 1,4 % par an. De plus, le nombre
d’immigrés en âge de travailler qui vont dans les pays développés a augmenté en
moyenne de 3,5 % par année.
Durant la même période, le nombre de migrants qualifiés a été largement
supérieur, on a vu une augmentation de 5,3 %.
La question que je me pose
étant : est-ce éthique de faire de l’immigration qualifiée ?
Premièrement, pour être un
immigrant qualifié au Canada, il faut avoir les compétences, l’éducation et
l’expérience de travail exigées. Il faut connaître l’anglais et/ou le français
et être dotés d’autres capacités qui aideront à s’intégrer dans le cadre du
marché du travail canadien.
Est-ce éthique de prioriser
un immigrant plutôt qu’un autre parce que sa profession est dite «meilleure»
qu’une autre ? Il est certain que ça peut permettre de faire face à
certaines pénuries de main-d’œuvre dans des secteurs à qualifications élevées, et
contrer le vieillissement démographique. Si on utilise l’immigration qualifiée
pour lutter contre le coût du vieillissement de la population, ça signifie qu’on
choisit les immigrants.
J’ai lu qu’en moyenne, les
migrants qui sont non qualifiés ont une contribution aux finances publiques qui
s’avèrent négatives. Donc sur l’ensemble de leur vie, ils apporteront moins de
recettes que ce qu’ils coûtent en transferts. Donc il y a certainement des
avantages à faire de l’immigration qualifiée.
À mon avis, oui, l’immigration
qualifiée est utile, mais je ne la trouve pas nécessairement éthique.
1 commentaire:
Honnêtement je suis entièrement d'accord avec toi, chacun doit avoir une chance égale d'obtenir une vie meilleure. Par contre, d'un autre côté, les immigrants choisissent habituellement quelques pays dans lesquels ils veulent immigrer. S'ils peuvent choisir le pays dans lequel ils veulent vivre , pourquoi les pays d’accueil ne pourraient pas également choisir ceux qu'ils acceptent ?
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