jeudi 10 novembre 2011

POUR une hausse de liberté

Aujourd’hui, 10 novembre entre 5000 et 10 000 manifestants des sont réunis à Montréal et à Québec pour dénoncer la hausse des frais de scolarité. Je suis à 100 % d’accord avec les raisons d’être de la manifestation. L’accessibilité aux études supérieures s’en voit affectée. La question qui se pose ici c’est dans la manière d’agir des manifestants. Certains piqueteurs ont brandi leurs pancartes devant des salles de cours interdisant du même coup, les étudiants d’y entrée. Et c’est là qu’à mon sens un problème survient. En agissant ainsi, ils briment la liberté des élèves qui ne souhaitent pas participer à la marche. Si nous n’avons pas l'opportunité de choisir, nous ne sommes pas libres. Cela rappelle la grève survenue dans le monde de la construction le mois dernier. Certains leaders syndicaux ont forcé les travailleurs à manifester. Précisons que ces derniers devront payer une amende de 9000 $. Pour moi, ce que ces deux cas démontrent c’est que pour faire avancer une cause et par le fait même mobiliser l’opinion publique, mieux vaut le faire en respectant la liberté des autres.


1 commentaire:

Karine Gagnon a dit…

La semaine dernière, les collégiens et universitaires manifestaient contre la hausse des frais de scolarité. Ce qui essentiellement, comme tu le soulignes, est inacceptable étant donné que ça limite l'accès aux études post-secondaires.

Cependant, je pense que certains étudiants, pancarte à la main, manifestaient pour les mauvaises raisons. Du genre, qu'ils manifestent pour manquer une journée d'école.

Je suis totalement en accord avec ceux qui manifestent, mais pour les bonnes raisons.

Les étudiants, tous fiers de ne pas avoir d'école le lendemain, écrivaient sur Facebook qu'ils fêteraient dans les bars puisque l'école serait fermée pour manifestation.
Avouons-le, les sorties dans les bars occasionnent des coûts. Il y a donc une dissonnance entre ce qu'ils revendiquent et leurs agir.