En survolant l’actualité de cette semaine, je suis tombée sur un article fort intéressant concernant la mode éthique, lequel permet de dégager quelques éléments problématiques quant à la réglementation de cette industrie. Bien que ce ne soit pas directement relié au contenu de la dernière séance, j’ai cru bon de vous en faire part afin de recueillir vos impressions sur cette question.
Depuis les dernières années, on constate qu’un nombre grandissant de créateurs de mode et de fabricants de vêtements se tournent vers la mode « verte ». Que ce virage soit exécuté dans un réel souci de satisfaire à la demande d’une clientèle à la forte conscience écologique ou encore avec la volonté d’utiliser cette tendance pour augmenter les profits, l’histoire ne le dit pas explicitement…
Toutefois, il est possible d’affirmer hors de tout doute qu’un problème de taille se profile dans l’industrie de la mode et des produits de beauté parallèlement à cet engouement. En effet, il n’existe pas de réglementation précise afin de baliser les octrois de certifications écologiques aux entreprises oeuvrant dans le domaine du vêtement. Il en résulte donc que le consommateur est assailli par une multitude de certifications tout aussi obscures et confondantes les unes que les autres.
Devant cette flagrante démonstration de laisser-aller, l’Observatoire de la consommation responsable (OCR) de l’Université de Sherbrooke a divulgué cette semaine les résultats d’une étude sur le sujet. Fabien Durif, coauteur de cette étude et directeur de l’OCR, fait alors état de deux principaux problèmes quant au secteur de la mode éthique au Québec : « Il serait souhaitable qu’il y ait moins de certifications et que l’usage de ces dernières soit réglementé ».
Afin de remédier en partie à ce casse-tête pour le consommateur, il est désormais possible de s’en remettre au Guide de la mode éthique de l’OCR, lequel trace les contours de cette industrie en émergence et permettra au consommateur de faire des choix éclairés.
Pour conclure, je me pose la question à savoir si tout ce désordre entourant les certifications se veut délibéré de la part des entreprises évoluant dans ce secteur. Serait-ce une façon de berner le consommateur en lui faisant croire que le produit qu’il achète répond à des standards de qualité?
Si vous le désirez, vous pouvez consulter l’étude de l’OCR en cliquant sur ce lien : http://consommationresponsable.ca/
Sources :
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/11/20111117-083400.html
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