Assurément, vous avez entendu parler de ces retraites « dorées » dont jouiraient supposément les employés de la fonction publique québécoise au terme de leur carrière. Après tout, impossible qu’il en soit autrement lorsque le conglomérat Quebecor s’en mêle… En effet, la semaine dernière était exposé le cas des retraités de l’État en pleine page du Journal de Québec et à la une des manchettes du TVA Nouvelles.
Devant l’ampleur de cette couverture journalistique, Réjean Parent, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), porte un jugement sévère à l’endroit de Quebecor et va jusqu’à qualifier cette mobilisation médiatique de propagande.
Dans un billet publié sur son blogue personnel, Parent fonde le cœur de sa critique sur le fait que « l’Empire Quebecor bafoue un bon nombre de règles d’éthique journalistique pour arriver à ses fins ». Selon ce dernier, cette campagne de propagande reposerait sur les résultats d’une étude biaisée. De ce fait, les journalistes chargés du dossier auraient compromis le droit fondamental du public à une information complète en dressant un portrait inexact de la situation.
De plus, Parent accuse ni plus ni moins Quebecor d’être dépourvue de toute « conscience journalistique », car cette façon de traiter la nouvelle contribue à accentuer la présence de préjugés envers les fonctionnaires de même qu’à créer un mur de jalousie entre les secteurs public et privé.
Bref, si cela vous intéresse de prendre connaissance de la totalité des facteurs de divergence entre le traitement journalistique de Quebecor et la réalité, je vous invite à lire le billet de Réjean Parent à l’adresse suivante : http://rejeanparent.ca/les-regimes-de-retraite-la-propagande-de-quebecor/ .
Finalement, j’aimerais savoir si vous partagez l’indignation de Réjean Parent: considérez-vous que Quebecor a dépassé les limites sur le plan éthique? Croyez-vous qu’il est approprié de parler de propagande dans une telle situation?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire