Il y a quelques mois, une
enseignante d’une polyvalente de Saint-Jean-sur-Richelieu a été accusée d’avoir
fait une fellation à un élève de 17 ans.
Les médias en avaient parlé quelques jours et le sujet s’était rapidement
éteint. Je ravive le sujet, puisqu’il y a une question d’éthique en jeu.
Selon le Journal de Québec, lors d’une soirée
arrosée dans laquelle l’élève et la professeure y étaient, la jeune femme
aurait proposé à l’adolescent de lui faire une fellation (2013 : en
ligne). La première question que je me suis posée est : pourquoi l’élève
et la professeure étaient-ils dans la même soirée, et ce, en dehors du contexte
scolaire ? Le rapport à l’autorité est brisé dès qu’on connaît ces faits.
Bien que la justice se charge des sentences
pour cette jeune femme, qu’est-ce que les autres professeurs pensent de cette
situation? Comment se sentent-ils? Car en fin de compte, les citoyens placent
tous les professeurs dans le même bateau et aucun parent n’aime entendre ce
genre de nouvelles. Sont-ils conscients que le rôle de professeur doit être
impeccablement éthique en tout temps?
Je trouve cela déplorable, car les professeurs
occupent un rôle important dans la vie des jeunes et c’est définitivement le
métier qui doit être le plus éthique selon moi. Pas de passes-droits, jamais. Qu’en
pensez-vous?
Article :
http://www.journaldequebec.com/2013/06/11/fellation-a-un-eleve
1 commentaire:
C'est un très grand manque de jugement de la part de la professeure. Je dirais même que c'est un acte impardonnable. Elle n'a pas sa place auprès des adolescents.
Il y a certains interdit qu'il ne faut jamais transgresser et entretenir une relation amoureuse et/ou sexuelle avec un élève à qui on enseigne en est un. Elle a non seulement enfreint de très importantes règles d'étiques relié à sa profession, mais elle a également enfreint la loi.
La loi est pourtant claire : à partir de 16 ans, les adolescents peuvent consentir avec des gens plus vieux, peut importe leur âge, SAUF quand ces derniers sont en position d'autorité (professeur, coach, etc.).
Même si l'élève en question défend son enseignant, elle a prit la décision de poser un geste illégal. Elle doit en subir les conséquences. Pourquoi avoir choisi volontairement un partenaire sexuel qui lui est interdit? Surtout quand ta carrière et ta réputation sont en jeu.
Il me semble que ce n'est pas trop demander de limiter son choix de partenaire à des personnes qui ne sont pas mineur et sous notre autorité (i.e. nos élèves).
Le pire dans tout ça, c'est que selon les dires ce certains journaux, l'acte serait prémédité. En plus, il ne semble pas exister de lien amoureux entre la prof et son élève. Jusqu'à preuve du contraire, c'était purement sexuel.
Qu'est-ce que ça lui a apporté?
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