lundi 1 avril 2013

Rumeur, mensonge. Notre avenir ?


Il y a quelques jours, la France fut secouée par une affaire troublante.
Lors du tournage de la 16ème saison de KohLanta, diffusée sur TF1, un candidat meurt au Cambodge des suites de plusieurs arrêtes cardiaques.
Deux journalistes du site Arrêts sur Image ont publié une enquête dans laquelle, ils révèlent la responsabilité et la négligence de Adventure line productions, chargée du tournage, dans la mort de ce jeune homme de 25 ans.
Basée sur deux témoignages anonymes, les déclarations de ces journalistes défont la version officielle de TF1 et d’ALP. Le jeune homme n’aurait pas été secouru immédiatement ni dans de bonnes conditions, pour réduire les coûts.
En plus de me demander comment un homme de 25 ans a pu mourir dans de tels circonstances, affaibli lors des toute premières épreuves alors que tous les candidats sont censés avoir passé une visite médicale, je me demande comment TF1 et ALP se sont retrouvés dans une huile pareille.
En supposant que les deux journalistes disent vrai, de lourdes sentences seront prononcées, puisque la vérité finit toujours par se savoir. Le parquet de Créteil a de plus ouvert une enquête pour homicide involontaire et ALP a porté plainte contre X pour diffamation.
En tant que journaliste ou relationniste on pourrait tirer quelques leçons de cette affaire.
Le patron d’ALP nous demande d’écrire un communiqué disant de décrire comment s’est déroulé l’incident. Vous savez pertinemment que ce qu’on vous dicte est faux. L’écrivez-vous quand même.
La rédaction de votre journal reçoit ces deux témoignages anonymes et vous demande de sortir un article sur ce cas. Vous savez pertinemment que vous n’avez pas assez d’éléments pour écrire autre chose que des rumeurs. Acceptez-vous quand même ?

Aucun commentaire: