Avons-nous encore de vrais amis? Du moins serions-nous capables de
les reconnaître si nous les apercevions au centre d’achat? Bien honnêtement,
j’ai peur de la réponse. Nous avons tous des centaines d’amis sur «Facebook»,
des centaines de «Followers» sur Twitter, mais qui sont nos vrais amis?
C’est lorsque nous sortons entre amis et que certains d’entre nous
passent la majorité de leur temps sur leur cellulaire à discuter avec des gens
via SMS. Trois solutions s’offrent à moi lorsque quelqu’un agit ainsi.
1-
Lâche ton cellulaire et
apprécie le moment présent.
2-
Invite la personne avec qui tu
discutes à venir nous rejoindre.
3-
Quitte et va la rejoindre
immédiatement, mais ne commence pas à m’écrire une fois partie…
Je dois toutefois me confesser. J’écris ici mon mécontentement face
aux gens qui n’apprécient pas assez le moment présent et préfèrent vivre sur
leur cellulaire. Toutefois, il m’est arrivé de me surprendre à agir comme je
déteste voir les autres agir.
Est-ce devenu tout simplement normal? Est-ce la toute nouvelle vie
en société? Je ne l’espère pas…
1 commentaire:
La même inquiétude m’a déjà traversé l’esprit à plusieurs reprises et je suis certaine que c’est le cas de plus d’un. Selon moi, malheureusement oui, il s’agit d’une mauvaise habitude qui est devenue, avec le temps, une seconde nature. Pas plus tard que cette semaine, j’ai encore été frappée par cette absurdité. J’étais dans l’autobus quand j’ai pris le temps de regarder les gens autour de moi. Tous, ou presque avant les yeux rivés sur leur cellulaire.
Et c’est la même chose quand nous sommes dans une salle d’attente, quand nous faisons la file à la cafétéria, quand l’on attend l’autobus, etc. Pourquoi? La réponse ne peut être plus limpide. C’est simplement parce qu’il s’agit d’un moyen très efficace pour éviter le contact avec les autres. S’enfermer dans une solitude volontaire.
Il faut se l’avouer, envoyer un SMS, consulter ses courriels, « poster » un commentaire sur Facebook ou bien envoyer une photo rigolote à un ami avec son cellulaire est beaucoup plus facile que d’avoir à soutenir le regard de la personne assis à nos côtés. Et si l’on retournait à la vraie vie. Et si l‘on favorisait les contacts avec les êtres vivants plutôt qu’avec les machines.
Situation désolante que l’on dénonce tous, mais qui est bien loin de changer. Feindre l’inexistence de ceux qui nous entourent est plus facile à faire et la facilité est une pantoufle qui s’avère beaucoup trop confortable pour en déroger.
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