Depuis les années 1960, les tests sur les animaux étaient
routinier dans la fabrication de différents produits de cosmétique. (rouge à
lèvre, shampoing, mascara etc.) À cette époque, aucune loi n’est mise en place
pour exiger l’expérimentation animale mais les fabricant doivent quand même
trouver une façon de démontrer que leurs produits sont sans dangers. C’est donc
les pauvres animaux qui écopent. Auparavant, les nazis, eux, faisaient leurs
tests directement sur les humains. Je ne crois pas qu’ils soient mieux, mais il
ne sont pas pire non plus. Dans les années qui ont suivi, les multinationales
de cosmétiques ont donc fait des tests sur des rats, des souris, des lapins et
bien d’autres animaux.
On nous dit de nos jours qu’il existe de nouvelle méthode de
test. Tout d’abord, il est possible d’utiliser de la peau artificielle ou des
cornées produites à partir de cellules humaines afin de réaliser les tests
d’irritation cutanée et de l’œil. Voilà ce qui est un peu plus rassurant. Les
chercheurs sont poussés par la demande des consommateurs à fabriquer le plus de
nouveauté possible. Ils doivent donc trouver des moyens plus rapides pour
tester leurs produits. «Les tests menés sur les animaux exigent trop de temps
et d'argent et ne sont pas des plus pertinents puisqu’ils sont effectués sur
des animaux plutôt que sur des humains», explique Daniel Krewski, directeur du Centre R. Samuel McLaughlin d'évaluation
du risque sur la santé des populations à l’Université d’Ottawa. (Best
Health Magazine, 2011)
De plus, la compagnie Procter & Gamble (notamment
propriétaire de CoverGirl et Pantene) on informé la population que plus de 99%
de leurs tests sont maintenant effectués sans le recours aux animaux. Ce même
pourcentage a aussi été évoqué par la compagnie L’Oréal. Les entreprises ont dépensé des
millions de dollars dans la recherche et le développement de solutions de
remplacement à l’expérimentation animale. Si cela est vrai, c’est une très
bonne nouvelle. En mars 2013, la France a annoncé qu’elle imposait une
interdiction formelle de faire des tests sur les animaux, il serait bien que le
Canada en fasse de même. Ici, Santé Canada explique que nous ne sommes pas
prêts à mettre fin à l’expérimentation animale et qu’aune loi n’a été adoptée
en ce sens. «Nous ne sommes pas arrivés au point où le progrès scientifique
permet d’en finir avec l’expérimentation animale», constate Olivia Caron,
agente des relations avec les médias. Je crois par contre que si la France a pu
mettre un terme à cette brutalité, nous sommes capables de faire de même. J'aimerais de tout coeur que les animaux n'aient plus à souffir, et vous?
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