Ce matin en me levant, je me suis attablé devant mon
ordinateur dans le but d’avancer, voire terminer, mes travaux de session. Avant
tout, une petite visite sur Lapresse.ca s’imposait. Rituel oblige. Je me
sentais bien en prenant mon café et en « feuilletant le journal »,
lorsqu’une nouvelle m’a laissé un malaise après sa lecture. « Le PQ lance une campagne de promotion de la
souveraineté ». D’entrée de jeu, je dois vous avouer que je ne suis
pas un fervent de la souveraineté du Québec. Mais plus important que mes idéaux
politiques, l’action du PQ de lancer une campagne de promotion de la
souveraineté me dérange. Pauline Marois veut échelonner sa campagne sur les six
prochains mois. En plus de l’appel à la collaboration des jeunes militants à
promouvoir la souveraineté sur les médias sociaux, le parti va créer des
publicités d’une minute afin de nous pousser leurs idées. « Dans des
vidéos d’environ une minute, la première ministre énumère les avantages
qu’offrirait l’indépendance aux Québec. Pauline Marois, qui s’adresse
directement à la caméra, insiste notamment sur la lourdeur de la bureaucratie
qu’imposent les ordres de gouvernement fédéral et provincial. »
Où se trouve l’enjeu éthique dans cette action du PQ? La
province se trouve actuellement dans une situation économique précaire, gouvernée
par un parti minoritaire, en plus de faire face au fléau de la corruption et
j’en passe. Pauline Marois investi temps et argent afin de promouvoir la
souveraineté d’une province étant loin de l’indépendance économique, de
l’unanimité politique (le PQ s’est fait élire avec seulement 31,95 %, loin
de la majorité!!!) et loin de l’assurance d’une survit sans l’apport économique
du gouvernement fédéral. Les trois derniers points ne sortent pas de mon
imagination, ce sont des faits! Je crois donc qu’il est totalement
irresponsable d’engager des fonds publics dans une campagne qui ne fait qu’entretenir
la base militante, également dispersée, du parti québécois. Pauline Marois
devrait consolider les acquis du Québec et travailler d’arrache-pied à
stabiliser l’économie chancelante de la province afin que les Québécois soient soulagés
du fardeau fiscal. La première ministre doit travailler pour le bien commun de
sa population et non, poursuivre une vision utopique d’un rêve qui servirait davantage
sa carrière que la province qui l’engage.
Source:
Simard, Mathieu. 2013.
« Le PQ lance une champagne de promotion de la souveraineté ». La Presse canadienne. 20 avril 2013. En
ligne. http://bit.ly/107yooU. Page consultée le 21 avril 2013.
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