Le bombardement à Boston a fait
d’énormes vagues sur les réseaux sociaux. Twitter, Facebook et instagram se
sont vus submergés par une tonne d’images-chocs accompagnées du hashtag
#prayforboston. J’avoue que j’ai trouvé troublant de voir et de revoir ces
photos de gens gravement blessés, aux membres éclopés et aux visages défigurés
sur mon fil d’actualité, mais le ralliement des gens de partout sur la planète
ma touché.
À la suite des publications de
milliers de gens qui énonçaient leurs sympathies pour les victimes et leurs
familles, nous avons vue apparaître différents statuts à l’effet que les gens
exagèrent, qu’ils accordent une importance trop grande aux victimes de Boston
alors qu’au même moment on comptait beaucoup plus de morts en Irak et dans tous
les pays où les attentats sont choses courantes. C’est toujours ainsi. Y’en a
marre des gens qui font des commentaires désobligeants en comparant des
événements qui ne se rejoignent sur aucun critère. Il n’y a pas d’événements
plus triste ou plus dramatique qu’un autre. En fin de compte, toute mort
d’homme causée par un autre homme est tragique. Je n’écris pas sur le sujet
pour trancher et vous donner mon opinion sur les événements. En fait, j’utilise
cette tribune qu’est le blogue pour essayer de comprendre pourquoi les gens
réagissent ainsi sur les réseaux sociaux. Pourquoi les gens ressentent le
besoin de trouver du mauvais dans des messages compatissants destinés aux
victimes d’un incident grave? Il faut comprendre que tous ceux qui ont publié
un statut sur les événements de Boston et ceux en Irak se sont vus confrontés
par une tonne de « haters », de gens qui crient pour imposer un point de vue
divergent. Je trouve cela dommage. De mon côté, je suis plutôt de type passive
sur les réseaux sociaux, je regarde, je lis, je m’informe. Je réagis rarement
parce que les cybernautes ne sont pas capables d’accepter les divergences de
points de vue. La plupart ne font pas la part des choses, ne voient pas les
deux côtés de la médaille, du moins ils sont tellement convaincus par leurs
propres arguments qu’ils ne donnent jamais raison aux autres. Y’en a marre.
1 commentaire:
J'ai laissé aller un petit soupir moi aussi devant ces éternels «chiâleux» de Twitter et Facebook. Disons que j'ai un peu misère avec le fait d'utiliser une catastrophe pour en valoriser une autre.
Ce sont des contextes complètement différents et on ne peut comparer les événements en Syrie, où le pays est en guerre civile à un attentat aux États-Unis, pays en paix (du moins sur son territoire).
Il ne faut pas s'engager collectivement dans une compétition de celui qui souffre le plus. Ça ne mène à rien concrètement.
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