L’auteur et historien Frédéric Bastien
gardait depuis bien longtemps un secret d’État entourant le rapatriement de la
Constitution de 1982.
La publication de son livre « La
bataille de Londres » a provoqué tout un émoi politique à l’Assemblée
nationale cette semaine. Bastien y expose les coulisses du rapatriement de la
Constitution dans laquelle aurait été enchâssée la Charte des droits et
libertés.
Selon les informations recueillies
par Frédéric Bastien, « l'ex-juge en chef Bora Laskin aurait eu des
conversations avec des représentants des gouvernements britannique et canadien
au sujet du projet de rapatriement de la Constitution. C'était au moment où la
Cour suprême allait entendre le renvoi portant sur la légalité du rapatriement
de la Constitution et même pendant ses délibérations. Le juge en chef aurait
alors transgressé la règle “fondamentale” de la séparation des pouvoirs de
l'exécutif et du judiciaire. » (Bastien, 2013)
L’auteur parle donc ici d’un véritable
coup d’éclat.
C’est ce qui m’amène à tenir les
propos suivants : en tant qu’historien et auteur, Frédéric Bastien a-t-il
bien fait de publier son livre sur le sujet sachant que cela allait causer tout
un émoi auprès de l’Assemblée nationale? Je veux dire, il s’agit d’un événement
ayant eu lieu il y a plus de 30 ans. Était-ce de son devoir de citoyen de
publier son livre, aurait-il dû garder le secret?
Je me demande également si la suite
des événements fera l’objet d’autres articles dans les médias. Cela reste à
suivre.
Source :
Salvet, Jean-Marc. 2013.
« Un secret d’État lourd à porter », dans Le Soleil, publié le 13
avril, En ligne,
http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201304/12/01-4640517-un-secret-detat-lourd-a-porter.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_politique_583_section_POS1.
Consulté le 13 avril 2013.
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