L’argent ne fait pas le bonheur… Tout le monde connaît cette
expression qui pourtant ne fait pas l’unanimité. Certaines personnes (la
majorité) qui n’ont pas la chance d’être très à l’aise financièrement sont
persuadées qu’une entrée d’argent imprévue serait un moyen de mettre de côté
tous leurs problèmes. En gros, ce serait la solution à leur malheur. Peut-on
vraiment leur en vouloir de penser ainsi? Je ne crois pas, car il est vrai que
lorsque nous avons de l’argent il est possible de se divertir, de ne pas se
soucier des factures et d’en faire profiter ceux qu’on aime. Toutefois, je ne
suis pas prêt à leur donner raison. Le fait d’avoir de l’argent nous enlève des
problèmes, mais selon moi en créé d’autres.
Je suis un grand partisan de hockey et les derniers jours ont été
pour moi très excitants, car il s’agissait de la date limite pour effectuer des
transactions entre les diverses équipes. C’est donc le moment pour les
formations qui croient en leur chance d’aller chercher des joueurs élites peu
importe le coût et pour les équipes qui vont mal de libérer leur masse
salariale.
Un des meilleurs gardiens de but de la Ligue nationale de hockey,
Roberto Luongo, a décidé il y de cela quelques années de signer un contrat
l’associant aux Canucks de Vancouver pour une durée de 12 ans et un montant de
64 millions de dollars… À première vue tout semble idéal. Il est assuré de
jouer pour 12 ans et de recevoir une somme énorme pour pratiquer le sport qu’il
aime.
Ces plans ont toutefois été chamboulés lorsqu’un autre gardien de
premier plan est venu lui voler son titre de gardien numéro 1 de l’équipe et
que ses performances ont commencé à être très moyennes…
Il est donc devenu le deuxième gardien de l’équipe, ce qui fait en
sorte qu’il ne joue presque plus et aucune équipe ne veut de lui, car son
contrat est totalement insensé… Est-il plus heureux avec beaucoup d’argent?
Non!
Il a avoué qu’il serait prêt à donner beaucoup d’argent pour pouvoir
annuler ce contrat et jouer au hockey. La morale de cette histoire, l’argent ne
fait pas le bonheur est peut-être cliché, mais vraisemblablement vrai.
Les joueurs de hockey méritent-ils vraiment de telles sommes pour
pratiquer un divertissement? Ce n’est qu’un sport, mais ils divertissent et
rendent heureux une quantité énorme de personnes. Du moins il s’agit d’argent
privé et non public. Les riches millionnaires peuvent bien investir leur argent
où ile le veulent.
2 commentaires:
Allo Raphael, je suis bien d'accord avec toi. En fait, l'argent est un sujet très tabou. Il s'agit souvent d'une façon d'obtenir tout ce qu'on désire et au final, une fois l'objet tant convoité obtenu, nous ne sommes pas nécessairement plus heureux.
Gagner au 6-49 par exemple, si ne ne sais gérer ton argent dès le départ peut te causer d'énormes problèmes. Prenons les Lavigueur qui ne sont que parmis tant d'autres. D'ailleurs une émission à Canal D en a fait la démonstration. Voir : http://www.lapresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/television-et-radio/201001/21/01-941707-gagner-des-millions-sauf-que-quand-largent-fait-le-malheur.php
"En voulant faire des heureux, tu finis par être malheureux" André Gossellin
Ta famille et l'amour qu'ils ont pour toi peut changer et ce à jamais pour simplement de l'argent. Les gens ne t'apprécient plus pour ta personne mais pour ta valeur.
Très bon sujet ! À mon avis, les salaires faramineux, dans tous les sports professionnels confondus, sont entrain de devenir un problème pour ces sportifs aux salaires si élevés. Pour eux, les carrières peuvent être parfois très courtes. Les athlètes les plus chanceux peuvent vivre de cela pendant environ une vingtaine d’années. Pour eux, ils semblent donc normal de demander de fort salaires puisqu’il s’agit de leur bas de l’aine pour les vieux jours. Le réel problème s’établit donc sur le montant qu’ils demandent, toujours des montants plus gros et des contrats plus longs.
Trop souvent, ces grands enfants voient les nombreux zéro sur le contrat et ne pensent pas aux répercussions que pourrait amener l’obtention de tel contrat. Tel l’exemple de Roberto Luongo qui aujourd’hui dit s’en vouloir d’avoir accepté un contrat si problématique. Par contre, l’idée n’est pas partir une vendetta contre les salaires des athlètes professionnels, mais plutôt de tirer les conclusions que c’est leur côté morale qui en prend un coup lorsqu’ils acceptent des contrats de 10 ans pour 90 millions. Au final, c’est donc eux qui jettent les bases de leur convention et des salaires qu’ils leur seront octroyés. Ils sont donc en quelques sortes maîtres de leur propre malheur.
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