jeudi 7 avril 2011

Taux de participation

« Au Canada, le Parti conservateur actuel aurait nettement moins de chances d'être reporté au pouvoir et à peu près aucune chance de gagner une majorité gouvernementale si la tranche la plus jeune de l'électorat se présentait massivement au rendez-vous du 2 mai. »



- Chantal Hébert, Le Devoir

Est-ce éthique de ne pas aller voter ? C'est un devoir que nous avons, mais chaque individu est également libre de s'exprimer. Or, ne pas voter est également une manière de s'exprimer. Ne dit-on pas que de ne pas communiquer, c'est communiquer. De plus, quelques personnes ne votent pas et chialent par la suite au sujet de notre système. Est-ce éthique de ne pas aller voter alors que c'est un devoir de citoyen ?

1 commentaire:

stephanie_emond a dit…

Moi je me questionne plutôt sur: Est-ce que c'est éthique de spéculer comme le fait Mme Hébert sur le fait que le Parti conservateur aurait moins de chance d'être porté au pouvoir si la tranche la plus jeune se présentait? Surtout lorsqu'on sait que cette citation a fait le tour des médias sociaux. Je suis d'accord avec le fait d'inciter les gens à aller voter, mais je suis d'avis qu'ils doivent choisir de le faire pour élire le parti de leur choix, même si c'est le parti conservateur. Par ailleurs,un article de Madame Nathalie Elgrably-Levy m'a fait réfléchir à toute la pression qui est mise sur les jeunes pour qui aillent voter. Je crois comme elle que «Si tous les électeurs prenaient la peine de se renseigner sur les partis et leurs candidats, si chaque vote était le produit d'une réflexion et d'un choix éclairé, l'acte de voter prendrait tout son sens et il serait alors justifié de l'encourager.» Je ne crois pas que ce ne soit pas éthique de ne pas aller voter, lorsqu'on est pas informé adéquatement pour le faire. Je ne suis par contre pas sans trouver déplorable le fait que beaucoup de jeunes de mon âge ne s'intéressent pas à la politique! Je crois seulement qu'ils doivent se faire une opinion éclairée dénuée de tout ce bashing que l'on remarque présentement et de ces citations comme celles du genre de Mme Hébert.


Référence: http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/chroniques/nathalieelgrablylevy/archives/2011/04/20110414-051906.html