vendredi 15 avril 2011

Les panneaux publicitaires électronique, un appât à information?


Selon un récent article publié sur CNNmoney.com, les panneaux publicitaires électroniques seraient désormais munis de caméra et de capteurs d'informations. Ainsi, lorsqu'un passant s'arrête devant le panneau, son visage est automatiquement enregistrer de même que son sexe, son âge, sa nationalité, ses intérêts. Vous vous demandez comment on peut amasser autant d'information en si peu de temps? Le visage de la personne est automatiquement mis en recherche sur le web et grâce aux médias sociaux, toute l'information peut être recueillie en un tour de main. Le capteur prend aussi en compte la distance de la personne avec le panneau, si elle a un café dans les mains ou n'importe quel appareil électronique.

L'image que vous voyez à la droite n'est évidemment pas celle que le passant peut voir. Il n'a aucune idée que toute cette information est recueillie. L'image représente ce que la compagnie d'affichage reçoit comme information.

Les faits étant établis, il en est à ce questionner sur les intentions de la compagnie et l'aspect éthique entourant cette nouvelle technologie. Que souhaitent-ils faire avec ces données? Selon l'un des investigateurs de la technologie, ce ne sont de des données purement numériques qui sont amassées et des probabilités que les gens achètent ou non le produit.

À mon avis, la technologie est encore trop nouvelle pour en connaître l'impact réel. Il est toutefois certain que, selon moi, cela outrepasse la limite de ce que les publicitaires doivent faire pour obtenir leurs données client.

Pour plus de détails, vous pouvez aller visionner le reportage au lien suivant :
http://money.cnn.com/2011/04/14/technology/immersive_labs_targeted_ads/index.htm


2 commentaires:

Unknown a dit…

J'avais lu cet article et cela m'a aussi beaucoup troublée. Comment est-il possible qu'une telle situation arrive encore au Canada en 2011?

Il arrive souvent que les médias dénoncent certains éléments compromettants du passé d'un candidat ou d'un député. À mon avis, ce n'est pas toujours justifié, mais souvent, ces informations doivent être connues du public afin de les éclairer dans le choix de leurs élus.

En effet, plusieurs questions éthiques entourent les informations personnelles d'une personne. Il ne me semble pas raisonnable de demander au candidat dans la course électorale de dire sa religion. Par contre, je crois que cela peut venir jouer dans les décisions qu'elle prend et dans ses convictions par rapport à des enjeux actuels. Comme la foi religieuse influence l'opinion, les citoyens devraient-ils connaître en profondeur les gens qui les représentent et prennent les décisions pour eux?

De plus, dans la situation mentionnée dans l'article, il semble que les trois députés conservateurs aient manqué à leur devoir moral de citoyen de porter assistance à une personne en danger. Leur vie n'était pas menacée, ils auraient facilement pu trouver une réaction plus appropriée. Je crois que ce comportement n'est pas excusable, qu'il va à l'encontre des valeurs d'entraide et de solidarité nécessaires pour faire partie du gouvernement. Leur devoir de citoyen est passé au deuxième plan, par rapport à leur foi religieuse. En cela, je crois qu'ils ont commis une grave faute et que la nouvelle aurait mérité davantage d'attention.

Est-ce le genre de personnes qu'on doit choisir pour nous représenter? Je vous laisse en débattre. Nous essayons de prendre des mesures pour s'accommoder avec les différentes religions. Une situation comme celle-ci relance le débat sur la place que doit occupée la religion dans la fonction publique.

En sachant que ces trois députés auraient agi ainsi, auriez-vous voté pour eux? Croyez-vous que les citoyens devraient connaître les penchants religieux des candidats? Des situations comme celles-ci pourraient être évitées. Pourtant, cela pourrait nuire à plusieurs personnes. Un Premier Ministre doit-il réagir à de tels événements?

Qu'en pensez-vous?

Katerine Sdicu a dit…

J'aimerais répondre à l'article "Les panneaux publicitaires, un appât à information?". Je trouve que c'est qui le plus "non-éthique" dans cette pratique est de ne pas avertir le consommateur que toutes ces information sont prises sur lui et pourraient être utilisées, par exemple pour accéder à sa page Facebook. La plupart du temps, quand on donne des informations personnelles, on est au courant qu'on le fait et on décide de le faire. On comprend donc par la suite si on reçoit des publicités ou de la sollicitation. Dans ce cas, on ne sait même pas quelles informations seront recueillies et à quoi elles serviront. C'est un peu inquiétant.