lundi 11 mars 2013

Sommes nous assez informé ?


Après la lecture d’un article l’anovulant mit sur le blogue par Mme Piron, je me demande si nous, les femmes, sommes bien informés sur ce médicament.

C’est dans les années 60 et 70 que le libre accès à la pilule contraceptive a été instauré. Dans ce temps, ce médicament représentait pour les femmes une certaine libération sexuelle et un contrôle sur leur corps (Marcil, 2013). 

Malheureusement, plusieurs femmes ont souffert d’effets secondaires graves comme des phlébites à la jambe, thromboses et autres embolies pulmonaires (Marcil, 2013). Dans bien des cas, les prescriptions sont vite signées par les médecins sans avoir posé des questions ou analyser l’état de la patiente. Nous devons être informés correctement des avantages et désavantages du médicament ainsi que des effets secondaires que le médicament pourrait engendrer. Nous ne pensons pas nécessairement à poser des questions sur les médicaments prescrits par nos médecins. Moi, la première, je fais confiance à mon médecin, car je me dis qu’il connaît son métier. Cependant, le médecin est humain comme nous tous et fait des erreurs. 

Selon Marcil, l’auteur de l’article, trois conclusions se présente :
« a) les professionnels de la santé n’ont pas suffisamment de temps disponible pour réaliser ces examens et discuter longuement avec leurs patientes;
b) les patientes ne s’informent pas suffisamment des risques associés aux anovulants ou sur les autres méthodes contraceptives possibles;
c) les médecins ont un intérêt particulier à prescrire massivement ces anovulants. » (Marcil, 2013).
Parmi ces trois options, laquelle pensez-vous se présente trop souvent ? 


Bibliographie:

Marcil, Ianik. 2013. «Anovulant: violence de la marchandisation». En ligne. 8 mars. http://voir.ca/ianik-marcil/2013/03/08/anovulants-violence-de-la-marchandisation/#.UTn3cdrX9AI.blogger Consulté le 11 mars 2013. 

1 commentaire:

Unknown a dit…

Pour commencer, je trouve qu’il s’agit d’un excellent sujet à discuter en tant que femme. Selon moi, je crois que la plupart des gens ne pensent pas poser suffisamment de questions à leur médecin ou à leur pharmacien, car en raison de leur notoriété la plupart d’entre nous leur font confiance tout simplement. Il est favorable de se sentir en confiance avec notre médecin, mais je suis convaincue qu’il est tout de même très important de ne pas se gêner pour lui poser des questions sur les effets négatifs possibles de la prise d’un médicament. Également, je crois aussi qu’il est de la responsabilité des spécialistes d’informer le patient des réactions et des effets secondaires possibles d’un médicament, notamment d’un anovulant quelconque. En fait, selon moi il s’agit tout simplement d’une question de «gros bon sens» et de professionnalisme de la part des professionnels de la santé de prendre le temps d’expliquer les possibles conséquences de la pilule contraceptive chez la femme. En plus, je constate par des situations vécues par des femmes de mon entourage que malheureusement beaucoup de médecins ne prennent pas le temps nécessaire pour bien diagnostiquer le bon anovulant à chaque patiente. Pour moi, il s’agit tout simplement d’une notion de compétence de la part des médecins. Par exemple, je trouve cela anormal quand une de mes bonnes amies me mentionne qu’elle a changé trois fois d’anovulant, car son médecin n’est pas capable de lui prescrire le bon parce qu’il ne prend pas le temps de lui poser les «bonnes questions». Il fait tout simplement lui en prescrire un nouveau pour qu’elle l’essaie afin de voir si cette nouvelle pilule réagira bien dans son organisme. Pour ainsi dire, cette situation est une parmi tant d’autres dont je tenais à vous faire part, car je trouve la pratique de ce médecin irresponsable. Je crois que tous les experts du domaine de la santé devraient s’assurer de la validité d’un anovulant avant de le prescrire afin qu’aucune femme ne souffre d’effets secondaires graves.