dimanche 24 mars 2013

Quand la beauté dérape...


En lisant des articles sur le site de la Presse, je suis tombée sur un en particulier qui m’a vraiment fait rire et m’a rendue perplexe en même temps. J’en suis même venue à douter de l’intelligence humaine. Je suis persuadée que vous serez d’accord avec moi.

Que feriez-vous au nom de la beauté? Épilation laser, masque facial, pose d’ongles, on y est habitués, alors ça peut aller. Si je vous disais qu’en Thaïlande, une méthode prisée pour augmenter la poitrine n’est pas la chirurgie mammaire, mais le «giflage professionnel».

En effet, certaines Thaïlandaises n’hésitent pas à payer 450 euros pour se faire donner des claques sur la poitrine dans le but de la faire « gonfler », si je peux dire. Une femme du nom de Khunyingtobnom exerce le métier de « gifleuse de seins » et promet une augmentation d’une taille de bonnet. Imaginez-vous alors le nombre de claques et la force de celles-ci si en une séance de 30 minutes la poitrine doit augmenter. Non, mais vraiment ! Cela va se soi que les femmes y recourant ne se posent pas des questions par rapport aux séquelles à long terme. Si elles veulent un jour allaiter, espérons qu’elles ne seront pas trop amochées.

Certaines femmes ne s’arrêtent pas là. Elles paient même pour se faire gifler le visage… 750 euros ! Cette technique serait sensée rendre le visage plus fin. Dites-moi comment une technique qui est sensée faire augmenter la poitrine d’une femme d’un bonnet en 30 minutes peut rendre un visage plus fin ? Quoiqu’une petite claque pourrait peut-être les faire revenir dans le monde réel…

Il n’y a pas que les femmes qui paient un prix excessif pour des séances de beauté particulières. Messieurs, si vous allez en Thaïlande, sachez que vous avez toujours l’option d’aller vous faire injecter de l’huile d’olive, de la paraffine ou de la cire d’abeille dans les parties génitales pour que celles-ci paraissent plus massives.

Quand j’ai fini de lire cet article, j’étais réellement découragée. Mais qui irait jusque-là pour se sentir bien? Je crois que l’importance de la beauté commence à prendre une ampleur vraiment démesurée.

Qu’en pensez-vous?

Agence France Presse, 2013. « Seins, fesses, penis : En Thaïlande, il faut souffrir pour être belle… ou beau » En ligne le  25 janvier 2013. URL : http://www.lapresse.ca/vivre/sexualite/201301/25/01-4615055-seins-fesses-penis-en-thailande-il-faut-souffrir-pour-etre-belle-ou-beau.php, Cconsulté le 24 mars 2013.

2 commentaires:

Éliane Lavoie a dit…

Le culte de la beauté est vraiment présent, et ce dans beaucoup de cultures autour du monde. Les gens sont prêts à faire des choses extravagantes pour entrer dans le moule. Cependant, les critères de beauté changent selon les cultures. En Occident, il faut avoir de belles dents blanches et droites. Au Japon, il y a une mode différente. Il s’agit du yaeba ou la mode de la double dentition. En gros, les Japonaises se font poser des canines temporaires ou permanentes qui donnent l’impression des dents croches. Les dentistes recréent ainsi l’apparence des dents de lait. Les hommes de ce pays trouvent que ce défaut rend les femmes plus accessibles. Le yaeba redonnerait aux filles l’aspect mignon qu’elles perdent avec l’âge.

La beauté est vraiment une question de perception. Certaines méthodes pour l’augmenter sont ridicules. Je suis d’accord avec toi quand tu dis que l’importance de la beauté est devenue démesurée.


Source :

Saji, Reith. 2013. « Critère de beauté des dents, au Japon ». En ligne. 26 janvier. http://adala-news.fr/2013/01/critere-de-beaute-des-dents-au-japon/ Consulté le 26 mars 2013.

Unknown a dit…

Bonjour Lydia,

Ton billet a fait resurgir en moi le souvenir d’un cas extrême de dépendance à la chirurgie plastique d’une jeune mannequin asiatique du nom de Hang Mioku.

C’est dans la vingtaine qu’elle subit sa première chirurgie ce qui déclencha chez elle une dépendance démesurée à ce type d’intervention qui promettait un « accès à la beauté ». À partir de ce moment, Hang Mioku s’enlisa dans une série incommensurable d’opérations chirurgicales, principalement au visage.

C’est lors de sa dernière intervention que ses médecins sonnèrent l’alarme en disant qu’il s’agissait bien d’un trouble psychologique et non d’un besoin réel. Ainsi, elle décida de procéder elle-même à des injections de silicone dans son propre visage pour satisfaire sa dépendance. Le problème est qu’elle finit par manquer de silicone parce que sa lubie lui avait couté toutes économies. Ajoutons que comme elle était défigurée dû à ses excès, elle ne pouvait plus travailler. Alors, elle décida de continuer ses injections maison en utilisant de l’huile de cuisson de type végétale au visage à l’aide d’une seringue.

Son visage a violemment réagi à ce corps étranger incompatible avec sa composition. D’une part, son visage suintait l’huile de cuisson et d’autre part il se transformait en une sorte de visage éléphant à cause de l’enflure.

Lorsque les médias s’emparèrent de l’affaire, la population eu pitié d’elle et la télévision coréenne organisa une levée de fonds pour lui faire une intervention chirurgicale afin de lui retirer ces substances graisseuses du visage. Au total, on lui en aura retiré 60 grammes de graisse au visage et 200 grammes dans son coup. Malgré cela, elle restera défigurée à vie à cause de sa dépendance.


Source :

http://www.spi0n.com/chirurgie-plastique-a-lhuile-de-friture/