lundi 18 mars 2013

L'éthique de l'actualité


Avez-vous parfois l’impression que l’actualité n’est pas éthique? Moi oui. Je sais que grâce aux journalistes, on a accès à des informations sur le monde entier et je respecte leur travail.

Celui qui a occupé le plus l’actualité en 2012 est Luka Rocco Magnotta. Je suis d’accord qu’il fallait que les journalistes rendre public cette horrible nouvelle, mais était-ce vraiment nécessaire de lui accorder autant d’attention? Est-ce vraiment nécessaire d’accorder autant d’attention à Guy Turcotte?

Le sensationnalisme est une pratique courante dans le monde de l’actualité, même si ce n’est pas très éthique. Je dois avouer qu’avant de commencer mes études, mon analyse de l’actualité n’était pas aussi affûtée qu’aujourd’hui. Ce qui me choque, c’est que certains journalistes profitent de l’ignorance du public en matière de couverture médiatique. La popularité de TVA en témoigne. La sélection des nouvelles que TVA choisit de présenter en dit long sur leur éthique professionnelle.

Le travail d’un journaliste est primordial pour la population. En effet, ils permettent au monde entier d’être informé sur les divers événements de l’ensemble de la planète. Pourquoi plusieurs journalistes font-ils le choix de couvrir des événements qui n’ont aucune valeur informative? En général, c’est parce que ce sont des événements qui sont « vendeurs ». Ils sont aussi pervers, inutiles et même malsains parfois. La couverture médiatique de ces événements n’est pas faite dans l’intérêt du public, mais pour faire plaisir au public. En effet, les nouvelles croustillantes sont souvent moins complexes que celles qui ont plus de contenus et de valeurs informatives. La complexité et le manque de vulgarisation sont d’ailleurs les principaux reproches que l’on fait à Radio-Canada et au Devoir.

Est-ce éthique de choisir la facilité et de ne pas rendre accessible à l’ensemble de la population des nouvelles importantes, mais qui exigent un effort de vulgarisation?



Aucun commentaire: