À la suite du cours du 7 décembre, sur les discriminations, je me suis posé de grandes questions. En effet, je me suis mis à penser au racisme et plus particulièrement, celui qu’on retrouve dans les petits noyaux urbains. Je connais un homme âgé de 27 qui est d’origine haïtienne. Il a vécu dans son pays natal jusqu’à l’âge de 21 ans. Il a donc un accent très fort. Il a étudié à l’Université Laval pour devenir planificateur financier. Il a reçu son diplôme en 2009. Immédiatement diplômé, il se déniche un emploi dans la ville de Victoriaville, à titre de planificateur financier. Tout va pour le mieux et il est très bien accepté par ses collègues, et ce, malgré son origine ethnique différente. C’est au début de l’année 2011 que tout vire au vinaigre. Un nouveau patron prend le contrôle de l’entreprise, en plus des nouveaux employés, qui sont amis avec le nouveau patron. C’est donc à ce moment, malgré d’excellents rendements, qu’Alexandre se fait réduire ses primes et plusieurs autres avantages qu’il avait avant l’arrivée du nouveau patron. Lorsqu’il veut rencontrer le patron pour des raisons professionnelles, celui-ci mentionne qu’il est occupé. Toutefois, il (le patron) ne se gêne pas pour discuter avec tous les autres employés sauf, bien entendu, Alexandre. En plus du patron, les nouveaux employés font aussi la vie dure à Alexandre. Petit à petit, il se sent ridiculisé et exclu de son travail. C’est donc pour cette raison que, tout récemment, il a quitté son emploi à Victoriaville pour aller travailler dans la région de Montréal. Dans cette histoire, on s’aperçoit que le racisme n’est pas une légende urbaine, et ce, même si nous sommes en 2011. Bien que dans les grandes villes il y ait de plus en plus d’ethnies différentes, dans les petits centres urbains, plusieurs personnes sont encore très racistes.
2 commentaires:
Je suis d'accord avec toi là dessus! J'ai de la famille qui vit en région et j,ai souvent remarquées blagues racistes qui se font dans les réunions de famille. Cela me met souvent malaise, mais il me semble que je suis la seule qui ne trouve pas ça normal. Je pense que c'est parce qu'il n'ont jamais fréquentés d'immigrants qu'ils osent en parler ainsi.
Même si Québec n'est pas l'endroit où il y a le plus d'immigrants, nous sommes plus souvent confrontés aux autres nationalités et donc, nous voyons très bien qu'il s'agit de gens comme tout le monde. Et pour en revenir au gens vivant dans les petits centres urbains, j'ai remarqué la même attitude face à la nourriture exotique, le musique, etc.
Je généralise bien sûr, mais je me fit à mon expérience personnelle. Je crois aussi que cette attitude se voit plus chez les gens plus vieux.
Je me pose la question où se situe la limite entre racisme et simple ignorance. Il m'apparaît logique que le sentiment raciste soit plus présent en région que dans les grands centres, où il est possible de cotôyer des gens aux backgrounds culturels multiples.
Mais devrait-on parler de racisme ou d'ignorance? J'ai personnellement de la difficulté avec le terme "racisme", car la méconnaissance des peuples et coutumes peut mener à de bien tristes situations. Plus on apprend à connaître des gens de tous horizons, mieux on est en mesure d'apprécier toute la richesse qu'ils apportent à notre culture.
Je crois que les gens ont simplement peur de ce qu'ils ne connaissent pas et c'est ce qui crée le sentiment raciste. Et ce n'est pas exactement dans les médias qu'ils consultent qu'ils se trouveront confortés, puisqu'on n'y dépeint que les problèmes du monde.
Alors, la meilleure attitude à adopter, c'est d'encourager la démonstration de l'apport concret qu'offre la diversité culturelle à tous les peuples, soit en favorisant les exercices de partage d'expériences, de connaissances culinaires, musicales, etc. tant en entreprise qu'en société, afin de démystifier les fausses croyances communément véhiculées.
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