lundi 12 décembre 2011

Le Canada se retire du protocole de Kyoto

Nouvelle de dernière heure,

Le Canada se retire officiellement du protocole de Kyoto.
Au lieu de donner des bonnes raisons qui ont motivé ce retrait, le gouvernement fédéral préfère blâmer le gouvernement libéral l'ayant précédé, disant que c'était une erreur de signer ce protocole en premier lieu. Aux premiers abord, j'étais estomacqué de la décision, même si je ne m'y connaissais que légèrement en la maitère.

Toutefois, si on regarde de plus près, on remarque que, en se retirant du protocole, le Canada a lancé une proposition qui est très liée à la responsabilité sociale des entreprises ainsi qu'à l'éthique publique. Bien que les pays ne peuvent être techniquement considérés comme des entreprises, on pourrait tout de même les imaginer comme tel (d'énormes entreprises).

Le gouvernement canadien dit qu'il faut établir un nouvel accord qui établit des contraintes juridiques au niveau environnemental pour tous les grands pays émetteurs de gaz à effet de serre. Ces contraintes permettraient aussi, selon notre gouvernement, de créer des emplois et de favoriser la croissance économique du pays. Ces trois objectifs sont en gros les mêmes que ceux que devraient idéalement respecter les entreprises privées. Réussir à les accomplir signifieraient selon moi un énorme pas en avant et un exemple concret pour le compagnies qu'il est tout à fait possible d'être consciencieux de tous les types d'impact de nos actions.

Et vous, qu'en pensez vous? Est-ce que le gouvernement prend la bonne décision en se retirant du protocole?

2 commentaires:

Érick Deschênes a dit…

D'un certain aspect, le gouvernement conservateur n'a pas tort. À quoi ça sert d'être dans un protocole aucunement à jour pour diminuer les gaz à effets de serre alors que les trois pays les plus pollueurs de la planète (États-Unis, Chine et Inde) ne l'ont même pas signé et continue de polluer sans règlementation internation. De plus, il faut avouer que les cibles de réduction, décidés en 1995, ne représentent plus la réalité.

Cependant, j'ai de la difficulté avec la décision du gouvernement de Stephen Harper pour deux raisons. Tout d'abord, cette décision semble, malgré les bons arguments mentionnés ci-haut, orienté par la grande influence de l'industrie pétrolière albertaine qui ne veut pas de limites pour sa production de gaz à effets de serre. De plus, cette décision a été prise alors que la population est partagée entre les deux options offertes. Il me semble encore qu'une bonne partie de la population n'a pas été écouté avec notre système politique qui a certaines difficultés dans ce domaine à faire participer ses citoyens.

Émilie Lafond a dit…

Je suis totalement d'accord avec Érick, l'actuel gouvernement fédéral au pouvoir éprouve beaucoup de difficultés à écouter l'opinion de la population. Il est également vrai que si Stephen Harper ne compte rien mettre en branle pour réduire les émissions de gaz à effets de serre, il s’avère totalement inutile que le Canada demeure signataire du protocole de Kyoto.

Toutefois, le choix de se retirer de ce protocole parce que la Chine, L'Inde et les États-Unis ne le signent pas n'est pas du tout un argument valable à mes yeux. Au contraire, le Canada aurait pu jouer un rôle de précursseur, au lieu de ridiculiser un protocole qui a totalement raison d'exister. Mais au fond, ce n’est pas une surprise pour personne, l’environnement ne constitue en aucun cas un enjeux prioritaire pour le gouvernement conservateur. Ceux qui nous gouvernent se doivent impérativement de prendre conscience des conséquences à long terme de la pollution causée par notre rythme de vie. C’est bien beau de favoriser l’essor de l’économie comme le font les conservateurs à l’heure actuelle, mais le jour ou nous n’aurons plus de planète, à quoi ça servira d’être un pays riche?