De prime abord, les policiers sont là, au Québec, pour assurer la sécurité de tous et chacun, sans discrimination, d'aider celui qui est en danger. Dans un article parue le 2 décembre 2011, on peut lire que 339 personnes ont été tuées par des policiers au courant des 12 dernières années. Ça peut paraître beaucoup, mais sur ces 339 enquêtes ouvertes, seulement trois policiers ont été accusés. Injustice? Enquête bafouée ou corrompue? Nul ne sait.
Toujours dans cet article, rédigé par Isabelle Hachey et Hugo Meunier pour La Presse, deux policiers témoignent et avouent avoir parfois omis des détails, permettant à leurs collègues policiers de s'en tirer sans accusation. Voici un extrait, relatant les aveux d'un ex-caporal de la SQ : «L'ex-policier a enquêté sur la mort d'Yvon Lafrance, tué d'une balle à la poitrine par un policier de Montréal en 1989. «Quand le policier a tiré, sa vie n'était pas en danger. Il n'a simplement pas eu les nerfs pour supporter la pression», affirme M. Rivest.» (Hachey et Meunier, 2011). Est-ce normal que les policiers se protègent entre eux, même si parfois une personne a été tuée sans fondement, sans motif réel?
Doit-on se fier au code de la déontologie policière quand même, si malgré les motifs réels d'accusation, la plupart des enquêtes sont ''mortes dans l'oeuf''?
J'hésite.
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