L’éthique se retrouve dans tous les domaines d’études de ce monde et le domaine des sciences ne fait pas exception. L’annonce d’un nouveau virus mutant créé en laboratoire à partir de la grippe aviaire (H5N1) m’amène à me poser certaines questions sur les limites à établir dans le domaine des sciences. Selon l’agence de biosécurité américaine (NSABB), le super-virus se transmet aussi facilement que celui de la grippe saisonnière tout en étant beaucoup plus mortel que ce dernier, puisqu’il peut maintenant se transmettre d’humain à humain. À ce sujet, Paul Keim, le président de la NSABB mentionnait : « je ne connais aucun organisme pathogène qui fasse aussi peur que celui-là. Comparé à lui, l'anthrax ne fait pas du tout peur ».
La NSABB a également jugé nécessaire d’interdire la publication de la recherche dans le magazine « Science » en raison du danger que le virus représente. Entre les mains de personnes malveillantes, le super-virus pourrait être utilisé comme une puissante arme biologique. Ça vous fait peur? Moi oui!
Cette découverte me rappelle celle de l’énergie nucléaire au milieu du 20e siècle, qui se voulait une source d’énergie étonnamment puissante pouvant être utilisée à plusieurs fins telles que la production d’électricité. Malheureusement, cette découverte n’a pas eu que de bons côtés. En effet, elle a également collaboré à la création des bombes nucléaires, les plus destructrices découvertes à ce jour.
Je m’interroge donc sur les limites que l’on ne devrait pas dépassées dans le monde de la science. Pourquoi avoir créé un des virus les plus mortels pour l’humain?
Source :
http://www.maxisciences.com/virus-h5n1/un-supervirus-mortel-cree-a-partir-de-celui-de-la-grippe-aviaire_art19097.html
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