Aujourd'hui, j'ai lu une nouvelle surprenante dans le journal de Québec, il était question des pères monoparentaux en difficulté. Souvent, lorsque l'on pense à une famille monoparental, on pense à une femme seule avec son enfant. Le phénomène des pères seuls à toujours été sous-estimé, mais il est en hausse constant. La monoparentalité féminine est considérée, mais pas la monoparentalité masculine. Lorsqu'il est question des politiques dans le programme de la santé publique, le mot "mère" revient environ 56 fois, tandis que le mot "père" n'apparaît pas une seule fois. Alors, quand le gouvernement met en place des programmes de soutien aux familles, les pères sont oubliés. C'est réalité est bien là, si les mères monoparentales en situation de pauvreté disposent de plusieurs ressources pour se sortir de leur détresse, les pères sont généralement laissés à eux-mêmes. À Québec, il y a plus de 8 organismes pour l'aide aux mères en détresse, pour les pères, aucunes. Notre société est en changement, la nouvelle réalité est que les hommes prennent beaucoup plus leurs responsabilités face à leurs enfants. Les pères s'occupent davantage de leurs enfants, et maintenant dans plusieurs situations de divorce, c'est eux qui en ont la garde à temps plein. Les ressources n'ont pas suivi cette nouvelle réalité qui frappe les pères monoparentaux, est-ce ici une question d'inégalité ? Qu'en pensez-vous ?
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/quebec/archives/2011/12/20111210-190740.html
1 commentaire:
Ton sujet de message rejoint tout à fait la discussion (très animée, disons-le) que nous avons eue au dernier cours d'éthique. Comme nous le disions, la société change constamment et, contrairement à la société d'il y a 50 ans, les femmes ne restent plus nécessairement au foyer pour s'occuper des enfants, pendant que le mari gagne le pain quotidien.
De même, lorsque surviennent des séparations, ce n'est plus automatiquement la mère qui se voit confier la garde des enfants. Or, à mon avis, il faudrait que l'État soit conscient de ces nouvelles façons de faire, et que des programmes d'aide aux pères qui élèvent seuls leurs enfants soient mis en place.
Je crois que les pères sont tout autant, sinon plus désemparés que les mères lorsqu'ils se retrouvent seuls avec leurs enfants. Cependant, je suis convaincue qu'une majorité d'hommes n'ose pas demander de l'aide lorsque le besoin s'en fait sentir, de peur d'être jugé.
Je suis donc d'avis qu'il y a là une question d'inégalité entre les hommes et les femmes, et que des ressources devraient être mises sur pied rapidement afin d'aider les hommes dans le besoin.
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