jeudi 15 décembre 2011

L’affaire Bradley Manning

Le 26 octobre dernier, 6 collègues de la classe ont fait un exposé au sujet du ghostwritting et elles ont parlé du cas de Bradley Manning.

Bradley Manning est un jeune soldat américain de 23 ans qui a été emprisonné après avoir révélé des vidéos à Wikileaks. Certaines personnes ont demandé s’il existe des mouvements qui tentent de venir en aide à ce jeune homme. Et bien, Amnistie international travail ardemment à veiller à ce que l’État respecte ses droits. En janvier 2011, Amnistie incite les autorités américaines à améliorer les conditions de vie du prisonnier. Bradley Manning était sous isolement 23 heures par jour dans une cellule qui ne contient aucun drap, ni même un oreiller. Puis en avril 2011, suite aux demandes d’Amnistie (concernant les conditions de vie du prisonnier), le jeune homme fut transféré dans une prison militaire de sécurité moyenne à Fort Leavenworth. Susan Lee, directrice du programme Amériques d’Amnistie internationale, affirme que l’influence de l’opinion publique exercée sur le gouvernement américain a un grand impact pour le cas de Bradley Manning. L’organisation a espoir en l’opinion publique pour faire changer l’histoire de ce jeune homme.

* Petit rappel: Bradley Manning risque une peine maximale de 52 ans d’emprisonnement après avoir transmit à wikileaks des vidéos où l’on voit des soldats abattrent sauvagement des civils iraquiens.

http://www.amnistie.ca/site/index.php

http://www.bradleymanning.org/

2 commentaires:

Joseph Tiernot Menye a dit…

Éthique ou pratique, que choisir?
L’histoire de ce jeune soldat, Bradley Manning, reste complexe à plus d’un titre et divise la société américaine. Si pour certains américains conservateurs, ce jeune homme a enfreint les lois de l’armée et mérite par conséquent la mort, pour d’autres il a agit en vertu du bien et considérant les valeurs morales dans lesquelles il aurait peut -être été moulé (sa famille).
De là s’impose une question, celle de savoir, face à des scènes horribles comme celles qu’il a vécues, quel comportement devait-il adopter? Si on lui reproche de n’avoir pas suivi la déontologie militaire en la matière, sommes-nous en train de cautionner la barbarie et la tuerie des innocentes victimes? Toutefois, admettre que dénoncer les bévues des troupes américaines à travers wikileaks était nécessaire, ne revient-il pas à encourager les gens à outrepasser des lois établies d’une armée en charge de la sécurité d’une si grande nation? Bienvenu donc au pays du grand dilemme.
Mais à chaque problème sa solution. Bien que nous soyons ici dans un dilemme fort saisissant, une voie d’issue est possible et pourrait servir pour les situations avenirs. Il faudrait tout d’abord considérer qu’en droit pénal, le principe de la «baïonnette intelligente» donne le droit à tout homme en tenu de réfléchir avant d’agir et donc, ne pas être un «béni oui oui» car l’obéissance n’entrave pas la réflexion.
En suite, face à une telle situation, il faut comparer ou alors peser les différentes valeurs en conflit et les départager. Dans le cas d’espèce, deux valeurs s’affrontent : l’obéissance à la loi militaire contre la considération d’autrui comme une fin en soi et non jamais comme un moyen.
Dès lors, regardons la balance trancher!!! Assurément, du point de vue éthique, la vie d’un être humain n’a d’égale sur terre. Une loi peut être violée et continuer d’exister mais une vie, personne n’a le droit de l’ôter. Et une fois ôtée, elle ne revient plus, elle n’existe plus et c’est dommage. Je le disais déjà lors d’un exposé d’école, la vérité blesse mais vous ne verrez jamais le sang couler. Que chacun en tire des conclusions, la mienne semble visible.

Joseph Tiernot Menye a dit…

Éthique ou pratique, que choisir?
L’histoire de ce jeune soldat, Bradley Manning, reste complexe à plus d’un titre et divise la société américaine. Si pour certains américains conservateurs, ce jeune homme a enfreint les lois de l’armée et mérite par conséquent la mort, pour d’autres il a agit en vertu du bien et considérant les valeurs morales dans lesquelles il aurait peut -être été moulé (sa famille).
De là s’impose une question, celle de savoir, face à des scènes horribles comme celles qu’il a vécues, quel comportement devait-il adopter? Si on lui reproche de n’avoir pas suivi la déontologie militaire en la matière, sommes-nous en train de cautionner la barbarie et la tuerie des innocentes victimes? Toutefois, admettre que dénoncer les bévues des troupes américaines à travers wikileaks était nécessaire, ne revient-il pas à encourager les gens à outrepasser des lois établies d’une armée en charge de la sécurité d’une si grande nation? Bienvenu donc au pays du grand dilemme.
Mais à chaque problème sa solution. Bien que nous soyons ici dans un dilemme fort saisissant, une voie d’issue est possible et pourrait servir pour les situations avenirs. Il faudrait tout d’abord considérer qu’en droit pénal, le principe de la «baïonnette intelligente» donne le droit à tout homme en tenu de réfléchir avant d’agir et donc, ne pas être un «béni oui oui» car l’obéissance n’entrave pas la réflexion.
En suite, face à une telle situation, il faut comparer ou alors peser les différentes valeurs en conflit et les départager. Dans le cas d’espèce, deux valeurs s’affrontent : l’obéissance à la loi militaire contre la considération d’autrui comme une fin en soi et non jamais comme un moyen.
Dès lors, regardons la balance trancher!!! Assurément, du point de vue éthique, la vie d’un être humain n’a d’égale sur terre. Une loi peut être violée et continuer d’exister mais une vie, personne n’a le droit de l’ôter. Et une fois ôtée, elle ne revient plus, elle n’existe plus et c’est dommage. Je le disais déjà lors d’un exposé d’école, la vérité blesse mais vous ne verrez jamais le sang couler. Que chacun en tire des conclusions, la mienne semble visible.

18 décembre 2011 18:42