lundi 5 décembre 2011

contravention et itinérance


« Les Tickets dénoncent une tactique policière consistant à délivrer un grand nombre d'amendes pour des infractions mineures aux sans-abri. Ceux-ci sont ainsi " chassés " des lieux publics et se retrouvent parfois en prison. Réalisé par Éric " Roach " Denis (Punk le vote : Roach en élection), lui-même ex-itinérant ayant reçu de nombreuses contraventions, le documentaire examine les coûts sociaux, financiers et humains de la criminalisation des sans-abri de Montréal. Que ce soit au ministère de la Justice, dans la rue ou encore à l'Assemblée nationale du Québec, Les Tickets enquête sur les droits bafoués d'une communauté vulnérable. » Extrait de l’émission docu –D

http://www.canald.com/webtele/extrait-de-les-tickets-l-arme-de-la-repression-17897/

En fouillant sur le Net, je suis tombée sur ce reportage plutôt intéressant qui m’a amené à réfléchir plus sérieusement sur le sujet : est-il éthique que les policiers se basent sur leur jugement personnel et leur première impression pour donner des contraventions aux sans-abris? Et puis de toute façon est-ce une bonne idée de donner des contraventions ? Est-ce que cela va vraiment changer quelque chose? Je crois qu’il y a un sérieux problème dans cette façon de faire de la ville de Montréal. Il n’est pas normal que les personnes en situation d’itinérance soient victimes de «répression» et de «profilage social», de la part des forces policières. Les personnes ayant une apparence « plus dérangeante », comme les jeunes, sont les plus touchées. D’après un article de Quartier Libre (Journal indépendant des étudiants de l’Université de Montréal) , certaines contraventions punissent des infractions que le Montréalais moyen commet sans doute régulièrement. Parmi les plus surprenantes figurent : marcher sur la pelouse d’un parc, se livrer à une course à pied sur la voie publique et utiliser le mobilier public à des fins auxquelles il n’est pas destiné (i.e. y dormir).

Le pouvoir des policiers dans l’attribution de « tickets » est grand. Mais est-ce vraiment une façon d’intervenir auprès de ces personnes? Je crois que non. Qu’elles soient méritées ou non, les contraventions remises aux personnes itinérantes restent généralement impayées. La conséquence de ces non-paiements est souvent l’incarcération. Pour payer leur dette, les personnes itinérantes doivent donc passer du temps derrière les barreaux. D'après moi la prison est là pour des personnes qui causent de vrais problèmes à la société et non pour des personnes itinérantes accusées d'avoir couché sur un banc.

Faites vous-même votre propre avis... c’est un sujet plus qu’intéressant!


références:

http://quartierlibre.ca/archives07/article.php?id_article=1188431903591216092


http://www.asrsq.ca/fr/salle/porte-ouverte/0802/salle_por_080208.php






1 commentaire:

Marie-Andrée Parent a dit…

Bien que je n'apprécie pas particulièrement qu'un itinérant dorme sur le band de parc à côté du quel je suis assise, je ne comprends pas pourquoi on leurs donne des contraventions.

Je ne sais pas quel est le mot que la ville de Montréal ne comprend pas dans « Sans-abri» mais le fait de leur donner des contraventions pour tout de sorte de raisons ne fait aucun sens. Ces personnes sont en difficultés financière grave, souvent si elles dorment sur un banc de parc c'est qu'elles n'ont pas d'argent pour allez ailleurs donc pas plus d'argent pour payer des contraventions.

De plus, je croyais que les policiers avaient beaucoup de travail? Je suppose que non si elles ont le temps de donner des contraventions à des personnes qui souvent n'ont pas d'adresse et qui par la suite doivent être mit derrière les barreaux.

Bref, il est vrai que les itinérants sont dérangeants par moment mais je crois que les policiers de la ville de Montréal devraient canaliser leurs énergies dans des choses plus importantes!