mercredi 1 septembre 2010

NYTimes: Maker of Botox Settles Inquiry

From The New York Times:
Maker of Botox Settles Inquiry
Allergan agreed to pay $600 million to settle charges that it
illegally promoted and sold Botox for unapproved uses.
http://nyti.ms/cSpo1g

1 commentaire:

Audrée Vachon a dit…

Une marque de savon a fait bondir ses ventes en vantant dans ses publicités le taux d’un certain produit dans leurs pains de savon. Pourtant, tous pains de savon, pour être un pain de savon, doivent avoir ce même produit à ce pourcentage. Ainsi, le consommateur croyait que la compagnie vantait une différence qui la rendait supérieure à ses concurrents. (Vous connaissez surement l’histoire d’Ivory?) Cette technique est-elle une forme de publicité trompeuse ou simplement une idée ingénieuse?

Or, ce que la compagnie de Botox (Allergan) a fait ici est un exemple flagrant d’une publicité trompeuse et ses conséquences encourues. Il s’agit d’abord de la face pas trop cachée du lobbyisme pharmaceutique, dans lequel des compagnies font des pressions sur les médecins et son marché pour encourager, sinon forcer, la vente et la prescription de leurs produits. Est-ce mal? Fort possible. Cependant, cette procédure standardisée se pratique pour se démarquer des concurrents, qui offrent dans l’ensemble les mêmes produits. J’imagine que sur le point de vue éthique, cette pratique pose problème. Personnellement, elle ne me gêne pas, puisque je considère que les compagnies pharmaceutiques tentent de rejoindre leur segmentation cible, soit les médecins. Il s’agit simplement de respecter les lois et les codes de déontologie. Si j’aime le concept du lobbyisme, cependant, est une tout autre chose. Je le crois responsable de plusieurs problèmes de notre société.

Selon moi, cette compagnie a dépassé la ligne de l’éthique et, par le fait même, des lois en encourageant la vente de leur produit pour d’autres utilisations qu’il était destiné. Je considère cette pratique comme mensongère et malhonnête. Ici, l’intention n’était plus de rejoindre sa cible, ou de rendre un service (ou produit) à une clientèle qui en éprouve le besoin, mais de tout simplement faire de l’argent. Dans cette situation, la compagnie perd son rôle comme citoyen et elle devient qu’une simple machine à faire de l’argent, donc évidemment sans conscience morale. C’est en perdant de vue l’objectif qu’une compagnie doit offrir un produit pour répondre aux besoins des consommateurs, qu’Allergan a perdu le cap de la moralité.

Le plus surprenant, c’est que je ne suis pas surprise. La corruption est bien plus facile à atteindre que l’intégrité professionnelle.