jeudi 4 avril 2013

Retour sur le Printemps Érable


Il y a de cela un an, la majorité des étudiants du Québec étaient en grève contre la hausse des frais de scolarité annoncée par le gouvernement libéral de Jean Charest. Durant la période des manifestations, 3418 personnes ont été arrêtées et de nombreuses autres ont été blessées. (La Presse canadienne, 2013) Des groupes ont récemment fait pression pour la tenue d’une enquête sur les agissements des policiers lors des événements. De l’autre côté, le chef du Service de Police de la Ville de Montréal continu d’affirmer que le comportement des policiers et policières a été sans reproche. Pourtant, de nombreuses plaintes ont été faites au comité de déontologie policière. Paradoxalement, c’est l’étude de ces mêmes plaintes qui gêne le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, dans le lancement d’une enquête sur les agissements des policiers. Quoi qu’il en soit, il est inquiétant de vivre dans une société où les principaux acteurs du maintient de l’ordre peuvent abuser de leur pouvoir sans recevoir aucune sanction dans l’immédiat. Il y a un an que ces événements ont eu lieu, et tout porte à croire que l’enquête ne sera pas terminée rapidement. S’il se trouve que certains policiers n’ont pas respecté leur code de déontologie, ils auront pu continuer d’exercer leurs fonctions durant presque deux ans après leurs infractions. C’est inacceptable, surtout pour un individu qui possède un si grand pouvoir.


http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201302/14/01-4621742-enquete-sur-les-interventions-policieres-du-printemps-erable-bergeron-hesite.php

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