dimanche 21 avril 2013

Facebook : le marketing d’abord


L’entourage de Mark Zuckerberg considère Facebook comme une base de données bien plus que comme un réseau social, nous apprenait Vanity Fair dans son édition du mois de mai. Le magazine s’est entretenu avec le fondateur et la directrice générale de Facebook, Sheryl Sandberg, pour discuter de la vocation marketing de la compagnie.

Là où l’éthique entre en compte, c’est lorsqu’on pense à monsieur-madame-tout-le-monde qui ne réalise sûrement pas pleinement la nature de Facebook aujourd’hui.  Cette nouvelle nature de recueillir le plus d’informations à leur propos pour vendre des cibles très précises aux annonceurs. Au même titre que la radio, la télévision et l’Internet, Facebook a ses débuts a du se demander comment monétiser l’expérience. La réponse fut la même que pour les autres médias, soit de vendre de la publicité aux annonceurs. Facebook était une nouvelle révolution publicitaire où le ciblage pouvait se faire extrêmement plus efficace, car pour une fois, il y avait une interaction, la transmission d'informations se faisait dans les deux sens. Les utilisateurs partageaient qui ils sont, ce qu’ils aiment, et donnaient leurs avis sur tout, permettant aux annonceurs de reconnaître les clients potentiels. 

Facebook a d’ailleurs saisi son opportunité pour la publicité sur le mobile. Ce qui n’est pas négligeable, car tout s’en va vers là, avec bientôt 5 millions de personnes avec des téléphones intelligents, ce qui est davantage que le nombre de personnes sur des ordinateurs. Et pour Facebook, ces utilisateurs du mobile ne sont pas anonymes, ils ont un nom, un sexe, un lieu, mais surtout des préférences. «Facebook became the only company on the Internet delivering targeted ads to identified individuals on mobile phones.»

Zuckerberg explique qu’il passe tout son temps à tenter d’améliorer le produit, de lui trouver de nouvelles fonctions, tout cela pour séduire les utilisateurs et les garder plus nombreux et plus longtemps sur le site. Car au final, l’important est d’offrir le plus de consommateurs potentiels aux annonceurs. 

Source : 
Eichenwald, Kurt. 2013. «Facebook leans in». Vanity Fair. Édition du mois de mai. 21 pages.

Aucun commentaire: