dimanche 13 avril 2014

La raison d’écrire


Je suis devant une page blanche. Je dois écrire un article pour un blogue et rien ne me vient en tête. Pourquoi ? Je suis une personne qui bouillonne d’idées, je me garde informée et mon cerveau n’arrête jamais de fonctionner. Pourtant, je suis devant une page blanche. J’écris 2 lignes, puis les efface. Quelques fois de suite, ça devient tannant. Puis je me pose la question, dans quel état d’esprit suis-je lorsque j’écris sans même y penser ? Lorsque ma tête va plus vite que mes doigts sur le clavier.  Lorsque je pense à la vie, lorsque je réfléchi et sens que je suis un peu plus proche de mon but. L’inspiration est le fruit de quel sentiment ?

À 1 mois de la fin de mon parcours universitaire, je suis stressée, débordée, heureuse et nostalgique. Mais toujours en panne d’inspiration. Je regarde l’actualité. Malheureusement, je suis une personne qui écrit avec mon cœur, lapresse.com n’allume pas ma flamme créative.

Je relis mes textes. Publiés ou non, gribouillés dans mon agenda, écrits proprement dans un document word. Je lis des mots, je sens des émotions. Ce ne sont pas des émotions du quotidien, celles qui alimentent nos journées. Ce sont les émotions qui nous hantent la nuit, celles qui nous réveillent 1 heure avant le cadran. Je parle d’émotions fortes. Une rupture, un deuil, un nouvel emploi, un nouveau chum.

Dommage un peu que je sois aussi loin de ces émotions assise sur mon banc d’école.  Je reste dans ma zone de confort, je gère l’imprévu, je fais face aux difficultés comme une championne. S’il vous plait, faites-moi rire ou faites-moi pleurer. Votre blogue, je le créerai tout au complet par moi-même.

La mode de l'humoriste/écrivain trash du plateau


Depuis quelques années, les blogues n'arrêtent plus de se multiplier. Plusieurs communicateurs, humoristes, artistes, mangeux de bacon trop urbain se prennent pour des rédacteurs en chef de blogue qui sera « the next big thing ».  Pour certains, la formule fonctionne, il suffit de parler de Fiston par exemple...Pour d'autres, ça vire un peu au cauchemar... Gab Roy, ça te sonne une cloche ?  Le problème dans ce genre de travail c'est que ce qui intéresse le monde, ce sont les personnes qui disent haut et fort ce que tout le monde pense, mais à quel prix ? La ligne est tellement mince entre être drôle et passer des commentaires acceptables ou bien être drôle et dépasser les limites. Par limites, je ne parle pas de ceux des Québécois fâchés qui se révoltent quand on ose dire que leur participant préféré de La Voix était mal habillé dimanche passé. Je parle des limites de notre société, de ce que nous sommes prêts à laisser passer. Certains ont la mèche plus courte que d'autres, mais est-ce bien raisonnable de laisser des informations blessantes circuler sur le web ? Je me pose la question en tant que groupe, le Québec, nos limites. Personnellement, Marilou Wolfe elle ne me fait pas trop piété et les personnalités publiques du «showbizz» québécois non plus. Mais avoir des limites, c'est quand même ce qui nous définit, et ce qui permet une cohésion dans la société. Et vous, vos limites se situent où à ce sujet ? Liberté d'expression absolue où droit de la personne absolu ? Probablement un peu entre les deux...


 Je félicite ceux qui réussissent à faire passer leur message dans le respect, tout en présentant des sites et des blogues que nous adorons ! Ma suggestion pour du contenu de ce genre est Urbania ! Allez y jeter un coup d'oeil si vous ne connaissez pas, vous ne serez pas déçus ! http://urbania.ca/accueil



Handicap amoureux


Depuis quelque temps, je remarque que les émissions et documentaires sur les handicapés se font de plus en plus nombreux. Est-ce une bonne façon de «banaliser» et mieux intergrer les personnes handicapées ? Dernièrement, j'ai regardé une nouvelle télé-réalité qui s'appelle handicap amoureux. Sentiments partagés. Personnellement, j'ai toujours été exposé aux personnes handicapées, j'ai fait du bénévolat auprès d'eux, je les adore. Par contre, faire une émission de télé-réalité autour de leurs difficultés à toruver un partenaire amoureux me laisse un peu perplexe. À vrai dire, j'ai même eu les yeux pleins d'eau à quelques moments. Je comprends que le but de l'émission est d'aider les personnes à trouver leur âme soeur, mais je n'aime pas trop le principe. La conclusion n'est jamais positive, et cela propose une image très négative de ces personnes. De plus, je pense que les animateurs essaient de faire du sensationnalisme avec leur situation extrême. Par exemple, il n'est par rare d'entende « Gary, 35 ans, encore vierge, rêve de se marier». Est-ce vraiment necessaire ? Le ton n'est pas neutre c'est évident. À l'opposé, certaines chaînes proposent des documentaires pleins d'espoirs. Je souligne Canal Vie (oui, oui) qui penche un peu sur le côté sentimental, mais qui présente habituellement les situations de façon à donner espoir. Est-ce que certain d'entre vous avez un proche handicapé ? Comment percevez-vous les émissions de la sorte ?

Fitness un jour, fitness toujours


Certaines personnes ne m'aimeront pas, je le sais déjà et j'en suis désolée.  J'aimerais partager avec vous ma fascination pour les modes passagères dont tout le monde s'improvise professionnels.  Cette année, l'an passé, un petit peu l'an d'avant et probalement l'an prochain ( en moyenne ça dure 5 ans et ça fait son temps) le fitness a vraiment la cote ! Ceux qui s'entrainent depuis 10-15 ans, ça ne leur fait pas un pli sur dos. Ceux qui se cherchaient une mode pour montrer leur talent et se faire connaitre s'accroche au fitness comme jamais ! C'est l'occasion parfaite de se montrer les fesses en legging de sport, et se bomber le chest au gym en se disant, c'est moi le plus fort dans la place. Aussi, pour les personnes qui aiment un peu la cuisine c'est le moment de mettre des recettes et des photos de recettes en ligne à tous les jours. Ça me fascine ! Certains m'apprenent à me faire un sauté de poulet et brocoli super santé no carbs full prots.

1. Faire sauter le poulet.
2. Faire sauter le brocoli.
3. Mélangez le poulet et le brocoli !
4. Savourez

10 points pour Gryffondor pour cette recette vraiment extraordinaire, je n'y aurais jamais  pensé.

Tout ça à cause d'une mode, ça mousse tellement les ventes ! Les producteurs de produits biologiques et  naturels s'en mettent plein les poches. Les compagnies de vêtements de sports aussi ! Les gyms et magasin de suppléments sont morts de rire. Ce n’est pas vous qui avez décider de partir un mouvement, c'est eux !

Ne négligez pas le pouvoir des entreprises, sachez que les modes viennent de celle-ci et que le but est toujours de faire des profits. N'hésitez pas à utiliser votre pensée critique lorsque des tendances apparaissent !

La concentration des médias, je suis un peu tannée


Étant étudiants en communication, on nous parle de concentration des médias depuis quelques années déjà. On le sait, ça n'aide pas beaucoup la diversité des informations, et on pourrait parler pendant plusieurs heures des effets néfastes. La plupart des étudiants s'entendent pour dire qu'ils sont contres, mais pourtant je vois que vous y participez activement. Ça me désole un peu.

« Quand tu as un pied dans la place, tu es good to go» que tout le monde dit. C'est assez pratique, en sortant de ton bac, tu te fais quelques contacts et tu as la possibilité d'avoir un travail interessant. En théorie ça fonctionne bien, mais en pratique je trouve ça un peu dommage. Peu de place pour les personnes marginales, peu de places pour les nouvelles idées. En temps d'élections, on rêve de changement. Alors pourquoi ne pas commencer avec les choses les plus simples ?

Je donne un exemple ; j'adore les blogues de mode, de santé, de recettes et autres choses de filles. Je navigue sur plusieurs sites indépendants. Des jeunes qui se lancent en affaire, en espèrant avoir un succès à la trois fois par jour. Certains réussissent, bravo. Mais les succès sont souvent attribués à la concentration. Le blogue X mentionne le blogue Y, le blogue Y mentionne la styliste du blogue X, et la styliste du blogue X visite le magasin de la soeur du blogue Y. Vous comprenez ?  Tout passe innaperçu lorsqu'on visite ces blogues 1 fois par mois. Mais lorsqu'on se met à connaître le domaine, on se rend rapidement compte que chacun pousse son ami. Et c'est bien, car le réseau de contacts immédiat c'est capital. Par contre, ça manque un peu de diversité. La mode c'est le bien manger, le paraitre en santé, l'harmonie familiale, être coquette, s'entrainer en Nike free run, les décos vintages/ rustique ou minimaliste, ou encore faire le contraire de tout cela et être « plus cool que la moyenne. »

Ça ne serait pas possible que chacun s'accepte tel qu'il est ? Que les gens parlent d'un blogue parce que ça les interesse réellement. Que l'opinion des autres ne soit pas si importante. Qu'on s'humanise un peu et qu'on aime les gens dans leurs différences. Qu'on soit amis avec des personnes qui nous apportemt quelque chose et qui ne sont pas seulement des clones de notre personnalité.

Profitez un peu de la vie et sortez de votre zone de confort ! Fini la concentration dans son entourage, ses goûts, son travail et ses idées. Vous ne serez pas déçus.

AMEN.

dimanche 6 avril 2014

L’équilibre fragile entre la responsabilité sociale et l’éco-blanchiment

Comme il a été discuté dans le cours, l’un des traits distinctifs entre la réalité et la vérité est que cette relève du dialogue. De ce fait, il est impératif de croiser plusieurs sources afin de construire un portrait se rapprochant, le plus près possible, de la réalité.

D’ailleurs, il a été discuté que l’un des défis pour les relations publiques et la publicité est que les professionnels de ces deux champs d’expertise doivent travailler sur certains angles, sans toutefois tomber dans le mensonge. Cependant, mais peut-être suis-je trop optimiste, je crois que le fait qu’une entreprise puisse prendre conscience de ses faiblesses et de leurs impacts sur son image est un pas de plus vers l’amélioration.

Je m’explique : prenons le cas, qui je l’admets n’est pas celui qui suscite le plus de consensus, de McDonalds et de son café. Pour répondre à la demande de café de ses franchisés, la multinationale s’est approvisionnée pendant plusieurs années auprès de caféiculteurs aux conditions de travail déplorables avec des techniques d’agriculture assez rudimentaires. Que ce soit par un souci d’image ou par une intention réelle de faire une différence, il n’en demeure pas moins que l’entreprise investit des sommes importantes (6,5 millions $) en formation et en assistance technique auprès de ses fournisseurs.

Bien que je n’ai aucun doute que le département des relations publiques de McDonalds ait été favorable à l’idée que la compagnie s’investisse concrètement dans sa communauté, il est important que les motivations réelles d’une organisation soient vraies, et non par simple volonté de faire de l’éco-blanchiment.

Ce sera un défi de taille pour nous, futurs professionnels en communication, de se battre, si on le veut, pour ses valeurs et ainsi, contribuer à une culture organisationnelle plus responsable.

http://www.greenetvert.fr/2013/03/14/pour-son-cafe-mcdonalds-mise-sur-les-petits-producteurs-bio/72425



Les femmes et le plafond de verre: toujours un enjeu d'actualité?

 La place des femmes sur le marché du travail ne m’a pas toujours préoccupée. En fait, je croyais, comme beaucoup d’autres, qu’étant donné que l’équité des hommes et des femmes aux yeux de la loi était gagnée au Canada, l’importance du mouvement féministe n’était plus aussi évidente qu’elle le fut autrefois. Néanmoins, il n’en demeure pas moins que les femmes sont largement moins nombreuses à occuper des postes de direction au Canada (13,5% pour les femmes contre 86,5% pour les hommes) (Lee-Gosselin et Ann, 2012: 5).

D’un côté, dans un article paru dans l’hebdomadaire « les affaires », Danielle Henkel souligne que les femmes prennent de plus en plus de place dans le monde des affaires (2014: 17). De plus, elle joute qu’elles sont plus nombreuses à démontrer leur motivation à occuper des hauts postes de direction.

D’un autre côté, le fait de côtoyer une majorité de femmes au cours de mon programme universitaire m’a ouvert les yeux sur les traits distinctifs entre les femmes et les hommes qui, aujourd’hui, contribuent à expliquer pour quelle raison les femmes occupent en plus faible proportion des postes de direction.

En effet, ma formation universitaire m’a amenée à rencontrer des femmes extraordinaires aux ambitions parfois pleinement assumées, mais plus souvent refoulées par un récurrent manque de confiance. La peur de déranger, de déplaire ou de se tromper, est au cœur des inhibiteurs de ces jeunes femmes au talent extraordinaire.

Pour ma part, j’ai été forcée de prendre conscience de mes forces et de mes faiblesses en tant que femme. Celui qui m’a apparu le plus saillant est l’émotivité. Ce trait de personnalité que les hommes ont appris à gérer, mais qui nous rend tellement vulnérables, nous les femmes, est sans doute l’une des explications pour lesquelles les rapports conflictuels ou la négociation peut en ébranler plusieurs. Cela est dommage, car ces moments sont de ceux qui sont les plus formateurs et les plus déterminants pour atteindre nos plus intimes ambitions.

Bref, ce billet de blogue n’a pas pour but de faire un portrait exhaustif du féminisme de 2014... loin de là ! Cependant, je tiens à souligner que les manques à combler dans la société entre les femmes et les hommes dans le monde des affaires reposent sur des réalités beaucoup plus subtiles. Malgré leur finesse, elles témoignent du conditionnement social qui pose un certain préjudice aux femmes et qui est fondamental de rétablir.

Lee-Gosselin, Hélène et Hawo Ann. 2012. «Où sont les femmes dans la direction des organisations?». Chaire Claire-Bonenfant Femmes Savoirs et Sociétés Université Laval: Québec. En ligne. http://www.fss.ulaval.ca/cms_recherche/upload/claire_bon/fichiers/f_doc_synthese_femmes.pdf. Consulté le 6 avril 2014.

Daniele Henkel. «Femme de carrière ou carrière de femme?». Les affaires. 8 mars 2014. page 17.

La «contrainte» des choix

Après avoir lu l'article «Les Y ont-ils trop de choix ?», je me suis questionnée à savoir ce qui fondait cette peur de l'échec. Certes, nous avons beaucoup plus d'options qui s'offrent à nous, comparativement aux générations précédentes. Mais pourquoi cette liberté nous donne-t-elle le vertige ? Ne devrait-elle pas nous donner des ailes ? 

Je crois que nous passons trop de temps à examiner les possibilités sous toutes leurs coutures, et trop peu à apprendre à nous connaitre réellement. C'est d'ailleurs ce qui caractérise les relations «amoureuses» de notre génération: beaucoup de fréquentations, peu de liens profonds. Pourtant, en reprenant la comparaison avec les jeans de l'auteur, ce n'est pas parce qu'il y a 25 paires de jeans disponibles au magasin qu'elles nous iront toutes. Pourquoi ? Parce qu'il existe 25 paires de jeans pour autant de types de silhouette. Si on connait notre silhouette, nous économiserons un temps fou en évitant de toutes les essayer: nous en essayerons quelques unes et nous repartirons avec la bonne. C'est la même chose en amour et en ce qui concerne nos projets d'avenir. Si nous nous arrêtons un instant, que nous prenons un moment pour être seul, afin de mieux définir nos besoins et nos désirs, il y a un bon pas de fait vers la résolution du problème du «choix». Ensuite, la meilleure option est de se lancer. Personne n'est à l'abri de l'échec. Toutefois, en prenant du recul et en apprenant à mieux se connaitre, nous sommes plus en mesure de savoir quelles options nous conviennent vraiment.

Et vous, qu'en pensez-vous ? Les Y ont-ils trop de choix ? Se connaissent-ils mal ?

mercredi 2 avril 2014

Un vox-pop comique ?

Ce matin, j'ai écouté un vidéo qui m'a fait réfléchir. Déjà viral sur les réseaux sociaux, le vox-pop de Guy Nantel met en lumière une problématique alarmante dans notre société : le manque d’éducation sur notre propre système politique. Pour écouter le vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=1I9mpgNR6v8.

Bien sûr, les segments choisis ne représentent que les personnes ayant répondu les choses les plus absurdes aux questions posées. Par exemple, un homme affirme que Samuel De Champlain a gouverné le Québec en 1920, un autre soutient que Françoise David a été Première ministre du Québec durant 8 ans, ou encore, une dame déclare que la capitale du Québec est Montréal. Même si la vidéo ne permet pas d’en tirer des conclusions généralisables, on peut tout de même en déduire qu’il existe des citoyens qui ne prennent pas leur devoir au sérieux; ou bien, qui sont inconscients du sérieux de leur devoir. Pourtant nous avons tous le droit, et le devoir, de voter pour ceux qui nous représentent. Nous mettons notre portefeuille et notre liberté entre leurs mains, après tout. Je crois que l’ignorance de ces connaissances de base (essentielles) cache un manque d’information flagrant chez une partie des gens. Comment participer à la vie citoyenne, quand une personne n’est pas en mesure d’avoir une opinion politique éclairée ? Il est impossible de s’impliquer de façon juste en étant mal éduqué. Je pense que la connaissance politique et en matière de vie citoyenne s’inculquent dès l’école primaire. En stimulant un intérêt envers ces matières dès un jeune âge, cela augmenterait le nombre de citoyens éclairés à l’âge du droit de vote. 

Et vous, croyez-vous que les citoyens, en général, sont assez informés ? Devrait-on enlever le droit de vote aux gens qui ne possèdent pas un minimum de connaissances général sur le sujet ? Serait-ce discriminatoire, injuste ? Ou est-ce une question de protéger l'avenir de tous et notre bien commun ?

vendredi 28 mars 2014

La Course aux stages



Chaque année, plus de 500 étudiants en droit de toutes les universités du Québec offrant un programme de formation en droit participent à la course aux stages, de janvier à mars. En participant à la course, l’objectif est de décrocher un stage, habituellement dans un « grand» cabinet de la « grande ville», en vue du stage obligatoire à entreprendre à la suite du Barreau, par exemple. De janvier à mars, et même toute l’année en fait, l’atmosphère est donc à la compétition, et à la performance. Performande non dans le sens de se dépasser soi-même, mais dans celui de dépasser les autres. En cas de réussite, la « valeur» d’une personne grimpe au plafond. Ce sont les « chanceux» du groupe. En cas d’échec, le candidat perd sa valeur aux yeux des autres, et à ses yeux. Je dramatise un peu, mais en gros, c’est ça.

Une étudiante diplômée en droit civil a décidé de trouver une alternative à cette sélection très sélective, pour ceux qui désirent apprendre, mais pas nécessairement dans les « grands» cabinets. C’est le cas de Nikolitsa Katsoulias, qui a créé un groupe Facebook d’échange d’opportunités d’emploi et de stage pour les étudiants en droit.  C’est comme une Course aux stages 2.0. Cela permet de réduire le stress d’un grand nombre d’étudiants, de les aider dans leur recherche, de leur donner une opportunité qu’il n’aurait peut-être pas eue autrement, et de leur donne un peu de motivation aussi. Bref, tout le monde part un peu sur le même pied, et la compétition est moins néfaste. Je trouve cette petite « rébellion» et ce concept en général très inspirant. 

http://www.droit-inc.com/article12133-Alternatives-a-la-course-aux-stages-les-etudiants-prennent-le-relais

Introverti ou extraverti?


Êtes-vous introvertis ou extravertis? Les employeurs, eux, se posent une question lors de l’embauche d’un candidat? Dans le cas des introvertis, est-ce un frein? Dans le domaine de la communication, est-ce possible d’être introverti et de rivaliser avec un extraverti? Dans un baccalauréat en communication, accessible à quasiment tout le monde, où nous sortons tous avec le même papier, comment se démarquer? Est-ce qu’un manque d’impulsivité peut nuire à une carrière?

Par définition, le contact social et/ou le « small talk» ne conviennent pas nécessairement à une personne introvertie. La plupart du temps une telle personnalité est qualifiée de « gênée», voire antisociale. Ce n’est néanmoins pas toujours le cas (j’imagine que ça peut tout de même être réellement le cas), ce sont des gens qui en fait écoutent, observent, prennent des notes mentalement, et parlent seulement lorsque nécessaire. Difficile de se démarquer, mais néanmoins possible, en misant sur ses compétences, d’abord et avant tout, selon moi.  Ces gens, souvent sous-estimés, ont tout autant à offrir, seulement peut-être pas au premier contact.

Je suis récemment tombée sur un livre de Susan Cain, une ancienne avocate qui donne maintenant des conférences sur le sujet. Dans son ouvrage, Quiet : The power of introverts in  word that can’t stop talking, elle explique que c’est possible de « réussir», sans nécessairement parler plus fort que les autres. Je continuerai ma réflexion une fois que j’aurai terminé le livre.

jeudi 27 mars 2014

Le cas de ThyssenKrupp


Voici un résumé d’une série de reportages sur l’«économie verte» présentée par Sophie Chapelle du magazine Basta!. Elle expose le cas de l’entreprise ThyssenKrupp, et explique, par le fait même, comment on peut faire passer une pollution industrielle pour du développement durable.

ThyssenKrupp est un groupe de sidérurgie allemand ayant des filiales dans plusieurs pays, dont une à Rio de Janeiro au Brésil, situé plus précisément dans le quartier de Santa Cruz, à 50 kilomètres de la ville. Ce complexe est financé par la Banque Nationale du Brésil, donc par le gouvernement, au nom de développement local. L’entreprise produit plus de 5 millions de plaques d’acier par année, toutes destinées à l’exportation.

ThyssenKrupp a pollué, entre autres, l’air et les eaux aux métaux lourds, a détruit les écosystèmes locaux qui assuraient la subsistance de milliers de familles de pêcheurs et est tout de même éligible aux mécanismes de compensation promus par Rio+20 (Conférence des Nations unies sur le développement durable qui s’est tenue à Rio en juin 2012). Voici comment cela est rendu possible.

Dans les faits, l’entreprise possède sur son site une usine thermoélectrique dont les turbines à cycle combiné, «très efficaces» selon les Nations unies, contribueraient à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce faisant, l’entreprise peut profiter des crédits compensatoires de carbones. Il s’agit essentiellement d’un : « service par lequel l’acheteur paie quelqu’un pour qu’il réduise, en son nom, les émissions de gaz à effet de serre.»

Pour camoufler ses activités, l’entreprise opte pour une campagne d’écoblanchiment. En effet, sur son site, ThysseKrupp met de l’avant les efforts réalisés en matière de «management de la biodiversité» (une gestion soi-disant durable), de protection des écosystèmes de marais, et de protection des populations locales sur place.

En 2010, 5 700 pêcheurs de la région ont porté plainte contre l’entreprise. Ils réclamaient, entre autres, des compensations financières ainsi que la fin immédiate des pollutions. ThyssenKrupp a été trouvée coupable par le gouvernement brésilien et condamnée à payer des amendes ainsi que des compensations financières aux pêcheurs. Actuellement, l’entreprise refuse de payer ses amendes, et profite toujours d’une compensation pour ses efforts en développement durable. Ce genre de situation contribue à augmenter le cynisme par rapport aux concepts de développement durable et de responsabilité sociale, au niveau international.

mercredi 26 mars 2014

Les emplois étudiants

 L’article d’un collègue sur les pourboires volés par le propriétaire d’un Tim Hortons m’a donné envie de m’exprimer plus en profondeur sur la qualité des conditions de travail dans les emplois dits étudiants.

Plus particulièrement, j’aimerais vous partager mes 5 années de loyaux services chez la chaîne de restauration rapide Subway. Travailler chez Subway (comme pour d’autres chaînes) c’est savoir l’heure d’entrée en poste, mais n’avoir aucune idée de la fin du quart. Travailler chez Subway c’est aussi avoir son horaire pour la semaine débutant le mercredi en appelant sur l’affluence du souper le mardi précédant. Travailler chez Subway c’est passer 5 ans à rentrer n’importe quand pour dépanner et ne jamais avoir d’augmentation (si l’on exclut l’augmentation du salaire minimum).

Est-ce normal de traiter ses employés ainsi?
Est-ce légal?

Vous me direz qu’il existe une commission sur les normes du travailleur et que toute entreprise se doit de les respecter et qu’il est même possible de porter plainte et d’ainsi augmenter la qualité de son environnement. Pardon de briser votre belle bulle d’espoir, mais j’ai vu de nombreuses plaintes qui semblaient au premier coup d’oeil alarmer les employeurs et les motivés à changer les choses pour finalement, comme par hasard finir en congédiement semi-justifié.

Mais comment ils s’en sortent? C’est simple, ils profitent tout simplement de la naïveté des jeunes sans expérience qui n’ont encore aucune idée de ce qui est acceptable ou non. Une fois qu’ils ont mûri, appris et migré ailleurs, les petits employés sont vite remplacés par du sang neuf, encore naïf et non informé.