Les scandales à la commission
Charbonneau ne cessent d’éclater depuis déjà un bon moment. Tout récemment, les
médias nous ont révélé une possible entente qui aurait été conclue entre le
conjoint de Pauline Marois et la FTQ. La première ministre du parti québécois a
bien vite démenti ces affirmations, assurant que les relations établies entre
son mari et la FTQ relevaient strictement d’un « partenariat
d’affaires ». Pourtant, un
enregistrement accablant impliquant Michel Arseneault, ex-dirigeant de la
FTQ-Construction Jean Lavallée et la première ministre du Québec a été entendu
à la Commission Charnonneau. Ce dernier faisait référence au « deal »
entre le mari de Pauline Marois et son conjoint.
Ce scandale n’est pas le premier à
survenir et il m’amène à me questionner sur la société et ses valeurs en
général. Nos gouvernements nous demandent d’agir en tout honnêteté, mais je ne
crois pas qu’ils nous donnent le meilleur exemple. Il est vrai qu’il doit être,
en effet, très tentant pour certaines personnes d’accepter les pots de vins et
les privilèges lorsque la situation financière est plus difficile. Mais comment
se sent-on en agissant de la sorte? On ne doit pas se sentir particulièrement bien
et en accord avec soi-même. Par ailleurs, doit-on accepter toutes les
possibilités qui s’offrent à nous dans le cadre de notre travail? Quelles
limites sont à ne pas dépasser? Et en vertu de quelles valeurs?