En réponse au message publié par Anne concernant les « cours d'éthique » qui seront donnés aux élus municipaux tel que rapporté par le journal Le Soleil.
Bien que je salue l’initiative du gouvernement (qui a dû plié l’échine devant l’insistance de l’opposition de réagir), je m’interroge à savoir pourquoi seuls les élus municipaux sont visés par une telle mesure. On pourrait d'ailleurs ajouter la notion culture religieuse à la formation du maire de Saguenay (je blague).
Certes, les principales allégations de corruption ont émané de la scène municipale, notamment celles ayant trait au monde de la construction. Les délicates attentions du maire Vaillancourt à l’endroit de certains candidats aux élections provinciales n’ont certainement pas aidé à rehausser l’image de la politique municipale. N’empêche, j’ai encore frais en mémoire la saga des post-it de Chantale Landry (le processus douteux de nomination des juges) et les mensonges de Bev Oda à la Chambre des communes. Et on pourrait citer d’autres exemples.
Qu’en est-il de l’ « éthique » de nos élus provinciaux et fédéraux? Je veux bien qu’on fasse la leçon aux maires des villes et villages, mais peut-être que les députés devraient également se regarder dans le miroir…Qu’en pensez-vous? Je pose la question à tout le monde. Des cours de rattrapage? La formation continue pour nos élus provinciaux et fédéraux?
Et je me pose une dernière question : l’éthique, ça s’enseigne ou pas? On est « éthique » ou on ne l’est pas, non? D'une certaine manière, c'est un peu triste que nous en soyons rendus là...
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