mardi 2 avril 2013

Moi quand je serai grande, je serai éthique!

Un emploi éthique. N'est-ce pas le rêve?
Ne pas devoir « vendre » (par l'image) un produit/une entreprise/un dirigeant d'entreprise qui n'est pas conforme à nos valeurs personnelles, quoi de mieux?

En écoutant le conférencier Steven Guilbeault, directeur principal d'Équiterre, au Salon des communications, je me suis dit « WOW! Je veux faire ça dans la vie, travailler POUR mes principes profonds! ». Il faut savoir que je suis pro-environnement, pro-féminisme, pro-toutes-sortes-de-choses. Bref, je me considère comme une personne engagée, qui a envie de travailler pour une bonne cause (le cancer, l'environnement, le féminisme, les pauvres, qu'importe!). Steven Guilbeault est donc un beau modèle pour moi, puisqu'il a toujours travaillé pour la protection de l'environnement. Il nous racontait qu'enfant, il a grimpé dans un arbre pour le protéger contre la coupe forestière dont la petite forêt derrière sa maison était l'objet, et ça a fonctionné! Ça a commencé tôt en bref.

On peut dire que travailler pour une bonne cause est, logiquement, éthique. Mais attention! Même les bonnes causes font des erreurs de jugement!

Un bon exemple revient à Greenpeace, qui a accusé publiquement Produits forestiers Résolu le 6 décembre dernier d'avoir « violé l'Entente sur la forêt boréale canadienne (EFBC) en traçant de nouveaux chemins forestiers dans des «zones de coupe sous moratoire», dans la région des Montagnes blanches, au Québec. » (Potvin, le Quotidien, 2013: en ligne) Cependant, il faut savoir que cette accusation s'est avérée fausse! Greenpeace s'est d'ailleurs excusé publiquement en mars dernier, dès que l'organisation a pris compte de son erreur: « Greenpeace retire toutes les allusions à cette affaire de son site web et met fin à une pétition en ligne à ce sujet. » (Potvin, le Quotidien, 2013: en ligne)

S'excuser publiquement et modifier ses déclarations efface-t-il les allégations de Greenpeace? Nous savons tous ce que peuvent faire de simples mauvaises paroles propulsées par les médias à une réputation...

Après avoir appris cette nouvelle, j'en ressors éclairée, puisque qui dit « bonne cause » ne dit pas nécessairement « éthique sans exception! ». Gardons donc les yeux ouverts en toutes situations, nous, communicateurs de demain (et d'aujourd'hui)!



Source:
Potvin, Louis. 2013. « Greenpeace s'excuse ». Le Quotidien. En ligne. 20 mars. http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/201303/20/01-4632838-greenpeace-sexcuse.php . Consulté le 2 avril 2013.

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