jeudi 25 octobre 2012

Mitt Romney contre Big Bird

Les élections américaines approchent. Les postes de télévisions américaines passent de nombreuses soirées à diffuser les nombreux débats présidentiels. Je retiens ici une fameuse phrase prononcée par Mitt Romney au sujet de Big Bird et PBS : « I like PBS. I love Big Bird. Actually, I like you, too,» Romney a dit du modérateur Jim Lehrer, le chef d'antenne de NewsHour sur PBS «But I’m not going to keep on spending money on things to borrow money from China to pay for.»

Je me dois d'expliquer quelques éléments de cette citation. Premièrement, Big Bird est un personnage de la populaire série télévisée pour enfant Sesame Street. Cette série est diffusée sur la chaine publique éducative PBS. Ce personnage est devenu d'actualité après ce débat et cette fourbure de M. Romney et, d'ailleurs, tous les costumes de Big Bird ont été vendus pour l'Halloween aux États-Unis.

Le projet du républicain Mitt Romney est de couper les fonds à PBS pour financer son programme de réduction des impôts pour les plus riches. Je trouve inacceptable que les plus riches payent moins cher de taxes que les autres. Mais ce que je trouve le plus inacceptable, c'est de couper les fonds à la station PBS. Ce poste a pour mission d'éduquer la population. En plus de Sesame Street, il diffuse des classiques de la littérature, des émissions d'époque, des reportages et documentaires sur l'histoire américaine et mondiale, de leur production et de la production de BBC. Je serais extrêmement triste de voir disparaitre une station qui m'en apprend toujours plus.



2 commentaires:

MelCote a dit…
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MelCote a dit…

Je suis d'accord avec toi Françoise. Romney a, selon moi, perdu beaucoup de points avec cette affirmation. Sesame Street a éduqué et éduque toujours de millions d'enfants dans le monde. En date de 2008, 77 millions d'Américains avaient regardé cette émission éducative lorsqu'ils étaient jeunes.
Je crois aussi qu'avec cette affirmation, on peut identifier clairement les valeurs de Romney. Il préfère sacrifier l'éducation de la jeunesse pour réduire les impôts des riches. Il ne reste qu'à voir pour qui les électeurs voteront le 6 novembre prochain.