Un homme a mis au défi Coca-Cola de mettre du rose sur leurs canettes, et de donner 30 % des revenus pour le cancer du sein.
La cause est bonne, mais, est-ce éthique de lancer ce défi?
L’idée est bonne. Elle met à contribution
les internautes, et est faite pour une bonne cause. Coca-Cola a certainement les moyens pour
réaliser ce défi. En plus, c’est une cause reconnue et acceptée. Ce serait un
bon coup de publicité pour cette compagnie, qui aura l’air de se soucier des
victimes du cancer. Un grand nombre de personnes ont «liké» le message et
veulent donc que cela se produise. Donc le nombre de personnes pèse dans la
balance. Par contre, c’est l’idée d’un seul homme et non une initiative de
l’entreprise. Est-ce qu’ils doivent se plier à cet individu qui a rallié 2 millions
d’utilisateurs à sa cause? S’ils le font maintenant, ils devront le refaire à
chaque fois qu’un défi semblable se produira. Mais le fait de ne pas le
réaliser pourrait donner l’image qu’ils ne se soucient pas du cancer du sein. Deux
millions de personnes, c’est beaucoup de personnes qui seront déçues si le
projet n’a pas lieu. Mais quelles règles la compagnie s’est fixées dans ce
genre de cas? Sinon, ils vont devoir se prononcer sur la marche à suivre.
Jusqu’à combien de personnes peut-on considérer qu’il est nécessaire de
répondre à la demande? Quels bénéfices retirera chacune des parties?
Quoi qu’il en soit, les dirigeants de
Coca-Cola doivent être présentement en grande discussion avec leurs
relationnistes pour trouver une solution à ce dilemme.
1 commentaire:
Il est vrai que la situation est délicate. Si la compagnie accepte de remettre 30 % de ses profits au cancer, elle sera bien vue du public, mais cette action lui coutera très cher. D'un autre côté, si la compagnie refuse, certains ne se gêneront pas pour crier haut et fort que la compagnie Coca-Cola, qui est assez riche disons le, n’a pas voulu aider la cause du cancer. À mon avis, la compagnie n'aura pas le choix de faire un compromis, de trouver un terrain d'entente afin de satisfaire à la fois son public et les quelques deux millions de personnes qui ont des attentes envers elle et à la fois son image. Dans des situations comme celle-ci, on voit que les relations publiques peuvent être très complexes. Pour conserver l'image positive et le lien de confiance avec ses publics, une chose est sûre, la compagnie devra agir et prendre position. Ce qui pouvait sembler au départ un simple petit message sur les réseaux sociaux est maintenant d’une grande importance pour la compagnie de boissons gazeuses. Bref, aujourd’hui plus que jamais, il ne faut pas sous-estimer la puissance des médias sociaux.
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