Je trouve que le Québec est un peu en retard sur ce que font certains autres pays. Par contre, si on se compare aux États-Unis, on pourrait dire que les changements sont beaucoup plus rapides. Bien que la plupart des gens trouvent que le Québec change trop lentement, je crois qu'il y a une bonne volonté de changement. L’important est de s’affirmer si l’on veut un changement. Avec la volonté d’une majorité, on peut changer les choses. Par exemple, bien que le processus soit long, l’implantation et l’utilisation des médias sociaux au gouvernement se réalisent.
Les sujets qui m'indignent sont sensiblement les mêmes que ceux indiqués dans l’article. Seront-ils les sujets de bataille de notre génération? Les Baby-Boomers se sont battus pour leurs revendications. Maintenant, c'est à la nouvelle jeunesse à indiquer ses préoccupations. Je crois que c'est ainsi que les sociétés peuvent évoluer. Lorsque certains n’ont plus l’envie ni la force de se battre, c’est aux autres de prendre la relève! Il n’y a aucune société parfaite, il faut trouver les problèmes, et proposer des solutions. Je n’aurais pas voulu naître ailleurs et la question pour moi n’est pas de savoir à quelle époque j’aurais voulu avoir 20 ans, mais que vais-je faire de mes 20 ans?
Pour moi, le Québec, c'est une histoire d'amour entre un peuple et sa culture. Notre culture, nos traditions, nos accents, nos expressions, nos idéaux, c'ets ça qui nous démarque des autres. Alors que d'autres ont proposé les mots « En retard» et «Indivualiste», moi, je propose «Traditionnel». Et ça peut avoir ses bons comme ses mauvais côtés.
À la lecture de l'article, je dois avouer que je me reconnais tout de même, à certains égards, dans le portrait que brosse la journaliste de la génération Y. Les sources d'indignations, par exemple l'écart entre les riches et les pauvres, me font dire que les jeunes sont conscientisés aux problèmes sociaux et économiques (corruption).
J'aurais aussi choisi de naître au Québec, car je pense que c'est un bel endroit ou vivre et grandir. J'ai peut-être l'air d'une éternelle optimiste qui voit la vie à travers des lunettes roses ;) Et bien que j'accorde aussi beaucoup d'importance au maintien de la langue française, je crois plus qu'elle devrait être au même niveau, et non plus haut, que les enfants et la communauté.
Enfin, je suis très contente de voir que ma génération se soucie de plusieurs causes humainstes, comme le rejet de la peine de mort ou le mariage gai. Ces concepts sont peut-être moins bien acceptés chez nos ainés. Fort heureusement, c'est à nous qu'appartient l'avenir de notre société, et je suis certaine qu'avec notre génération, le Québec saura s'ouvrir à plusieurs idées nouvelles.
Je dois dire que je suis d'avis avec Catherine, c'est-à-dire que je vis une histoire d'amour avec le Québec plutôt que le contraire. Mais je n'ai pas toujours pensé de cette manière. Avant que je voyage, lorsque j'étais plus jeune, je voyais le Québec de manière négative. Je dois avouer que j'étais très à droite. Mes parents ont toujours eu cette idéologie et sans le vouloir, j'ai appris à penser comme eux. J'idéalisais la manière dont les États-Unis fonctionnait. Leur système de santé, leurs campagnes électorales, les états qui prônaient la peine de mort, etc. Je trouvais qu'au Québec, nous étions en effet en retard, que nous étions incapables d'avancer dû à trop de problèmes entre certains groupes de la société.
Je suis partie en échange aux États-Unis vivre dans une famille pendant quelques temps lors de mon secondaire, et j'ai vu le mauvais côté de la médaille. Étant seule là-bas, j'ai aussi réalisé à quel point j'avais la culture québécoise imprégnée en moi. J’ai beaucoup plus ma place au Québec, et je sens que la société est prête à m’accueillir et comme les jeunes interrogés dans l’article, je crois que peux y faire la différence. Ici, on est pas si individualiste que ça comparativement à ailleurs.
Lorsque je suis allé en Europe, j’ai été vraiment étonné de voir à quel point il y a des pauvres et des sans-abris qui quêtent de l’argent dans les rues. À certains endroits, je ne me sentais vraiment pas en sécurité dans la rue par peur de me faire attaquer pour me faire voler. J’ai compris l’importance de l’intervention de l’État pour les gens plus démunis, que c’est pour les aider, mais aussi pour protéger les plus riches. En diminuant l’écart entre les riches et les pauvres, l’espace public devient beaucoup plus équilibré.
Bref, si je devais choisir l’endroit où le devais naître, sans hésiter je répondrais le Québec. Nous fonctionnons à notre manière, puisque nous sommes un peuple très différent des autres de par notre langue et notre histoire.
Malgré les apparences, l’herbe paraît toujours plus verte chez le voisin.
3 commentaires:
Je trouve que le Québec est un peu en retard sur ce que font certains autres pays. Par contre, si on se compare aux États-Unis, on pourrait dire que les changements sont beaucoup plus rapides. Bien que la plupart des gens trouvent que le Québec change trop lentement, je crois qu'il y a une bonne volonté de changement. L’important est de s’affirmer si l’on veut un changement. Avec la volonté d’une majorité, on peut changer les choses. Par exemple, bien que le processus soit long, l’implantation et l’utilisation des médias sociaux au gouvernement se réalisent.
Les sujets qui m'indignent sont sensiblement les mêmes que ceux indiqués dans l’article. Seront-ils les sujets de bataille de notre génération? Les Baby-Boomers se sont battus pour leurs revendications. Maintenant, c'est à la nouvelle jeunesse à indiquer ses préoccupations. Je crois que c'est ainsi que les sociétés peuvent évoluer. Lorsque certains n’ont plus l’envie ni la force de se battre, c’est aux autres de prendre la relève! Il n’y a aucune société parfaite, il faut trouver les problèmes, et proposer des solutions. Je n’aurais pas voulu naître ailleurs et la question pour moi n’est pas de savoir à quelle époque j’aurais voulu avoir 20 ans, mais que vais-je faire de mes 20 ans?
Pour moi, le Québec, c'est une histoire d'amour entre un peuple et sa culture. Notre culture, nos traditions, nos accents, nos expressions, nos idéaux, c'ets ça qui nous démarque des autres. Alors que d'autres ont proposé les mots « En retard» et «Indivualiste», moi, je propose «Traditionnel». Et ça peut avoir ses bons comme ses mauvais côtés.
À la lecture de l'article, je dois avouer que je me reconnais tout de même, à certains égards, dans le portrait que brosse la journaliste de la génération Y. Les sources d'indignations, par exemple l'écart entre les riches et les pauvres, me font dire que les jeunes sont conscientisés aux problèmes sociaux et économiques (corruption).
J'aurais aussi choisi de naître au Québec, car je pense que c'est un bel endroit ou vivre et grandir. J'ai peut-être l'air d'une éternelle optimiste qui voit la vie à travers des lunettes roses ;) Et bien que j'accorde aussi beaucoup d'importance au maintien de la langue française, je crois plus qu'elle devrait être au même niveau, et non plus haut, que les enfants et la communauté.
Enfin, je suis très contente de voir que ma génération se soucie de plusieurs causes humainstes, comme le rejet de la peine de mort ou le mariage gai. Ces concepts sont peut-être moins bien acceptés chez nos ainés. Fort heureusement, c'est à nous qu'appartient l'avenir de notre société, et je suis certaine qu'avec notre génération, le Québec saura s'ouvrir à plusieurs idées nouvelles.
Je dois dire que je suis d'avis avec Catherine, c'est-à-dire que je vis une histoire d'amour avec le Québec plutôt que le contraire. Mais je n'ai pas toujours pensé de cette manière. Avant que je voyage, lorsque j'étais plus jeune, je voyais le Québec de manière négative. Je dois avouer que j'étais très à droite. Mes parents ont toujours eu cette idéologie et sans le vouloir, j'ai appris à penser comme eux. J'idéalisais la manière dont les États-Unis fonctionnait. Leur système de santé, leurs campagnes électorales, les états qui prônaient la peine de mort, etc. Je trouvais qu'au Québec, nous étions en effet en retard, que nous étions incapables d'avancer dû à trop de problèmes entre certains groupes de la société.
Je suis partie en échange aux États-Unis vivre dans une famille pendant quelques temps lors de mon secondaire, et j'ai vu le mauvais côté de la médaille. Étant seule là-bas, j'ai aussi réalisé à quel point j'avais la culture québécoise imprégnée en moi. J’ai beaucoup plus ma place au Québec, et je sens que la société est prête à m’accueillir et comme les jeunes interrogés dans l’article, je crois que peux y faire la différence. Ici, on est pas si individualiste que ça comparativement à ailleurs.
Lorsque je suis allé en Europe, j’ai été vraiment étonné de voir à quel point il y a des pauvres et des sans-abris qui quêtent de l’argent dans les rues. À certains endroits, je ne me sentais vraiment pas en sécurité dans la rue par peur de me faire attaquer pour me faire voler. J’ai compris l’importance de l’intervention de l’État pour les gens plus démunis, que c’est pour les aider, mais aussi pour protéger les plus riches. En diminuant l’écart entre les riches et les pauvres, l’espace public devient beaucoup plus équilibré.
Bref, si je devais choisir l’endroit où le devais naître, sans hésiter je répondrais le Québec. Nous fonctionnons à notre manière, puisque nous sommes un peuple très différent des autres de par notre langue et notre histoire.
Malgré les apparences, l’herbe paraît toujours plus verte chez le voisin.
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