mardi 25 septembre 2012

Préalable : Ce qu’est pour moi l’éthique de la communication publique


Avant de m'aventurer à décrire, expliquer ou même solutionner cet énigme - parce que s'en est véritablement une qui se cache derrière cette question - je vais tenter de décortiquer la question en concepts la constituant.

De quoi parle-t-on? D'une part, l'éthique, d'autre part, la communication publique et finalement l'une dans l'autre. Êtes-vous confus? Je le suis.

Bon, commençons par l'éthique. Mais de quelle éthique? Dans un monde gouverner par le besoin de regrouper, de conceptualiser des réalités en idées fixes, faisons-nous référence dans le cas présent à l'éthique morale, professionnelle, publique et/ou sociale? Est-ce possible qu'un concept à lui seul puisse régir l'ensemble de nos comportements - bons tant que mauvais - et ce, indépendamment de nos interactions, infiniment diversifiées soient-elles?

Ce concept me paraît quelque peu théorique pour ne pas dire utopique. Dans un monde idéal, l'éthique est le monde idéal. Je m'explique. Dans cet univers, qui n'est pas le notre, cette approche consiste au respect de l'autre dans tous sa splendeur et sa non splendeur. L'éthique est ce pourquoi les quelques ordres professionnels officieux et officiels se munissent d'un code déontologique. Dans le premier cas, c'est dans l'espoir d'être pris au sérieux, de devenir officiel, un jour. Quelle hypocrisie. Ce texte se proposant comme un code de conduite dans un monde idéal. Un monde qui n'est pas le notre, assurément. Dans ce monde, les maux sociaux sont absents, voire impensables, car l'éthique détermine les comportements et les relations qu'entretiennent les uns avec et envers les autres. Quelques valeurs la sous-tendent, cette éthique. Celle du respect demeure centrale. Le respect de toutes sortes de choses: vie privée, intégrité, etc. Je m'éloigne. Pardonnez mes déroutes. L'éthique, donc me paraît comme un concept éloigné, inatteignable. Alors que notre environnement et les relations qu'on entretient sont principalement basés sur des valeurs d'individualisme, comment pouvons-nous prétendre que l'éthique soit de mise ou même réelle? Cet exercice de l'éthique prends son sens dans le besoin individuel d'avoir une bonne conscience. Un phénomène d'adhésion sociale à son meilleur ou au moins de la poudre dans les yeux.

Vous - et les autres - : On dit, "Aux yeux", de la "poudre aux yeux"!
Moi : D'accord, excusez ma confusion métaphorique. Une intention préméditée? Évidemment.

20 lignes. Excusez mes excès. L'éthique étant traitée - ou pas - attaquons la "communication publique". Lapsus? Ou peut-être un semblant d'attaque. À la première lecture, on parle de la communication faite en public. Mais il y a plus. Il y a toujours plus. Dans ce contexte, il me semble que ce concept ait des ramifications secondaires. Politique? Essentiellement. Sociale, certes. Stratégique? Surtout. Politiciens, journalistes, power média ou son frère jumeau PowerCorp, chroniqueurs, éditorialistes. Tous les acteurs de la comm. publique - pour les intimes - vivent dans l'attente de la prochaine guerre - des clans ou des mots - je ne sais plus trop. L'éthique en communication publique... Il y a là une rime intéressante, vous ne trouvez pas?

Ceci dit, l'une dans l'autre alors? La réponse me paraît nébuleuse. Cette remise en question des réelles motivations derrières ce travail inachevé vers une éthique en communication publique m'amène à questionner la possibilité même de son existence, de sa cohabitation. Comme colocation de la Marois pis les nationaux à l'Assemblée d'opposition... Ah, je crois que c'est sorti tout croche - ou plutôt bien droit.  

"Quel cynisme/pessimisme!", allez-vous penser à la lecture de ces quelques lignes. Peut-être. Vous m'avez demandée qu'est-ce que pour moi l'éthique en communication publique. C'est mon impression ou peut-être est-ce que le printemps passé a-t-il quelque chose à voir... Mieux vaut appréhender le pire que de vivre dans le déni des choses potentiellement vraies, dans l'illusion et l'espoir d'un monde idéal. 

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