samedi 18 février 2012

Que le meilleur gagne ?


On ne peut passer à côté, on ne peut l’empêcher, cessons donc de tout compliquer. C’est sans doute un sujet qui se promène partout, sur les différents campus, au moment où j’écris ces lignes. Chacun à son mot à dire, son opinion et sa manière de voir ce qui s’en vient. On ne peut pas penser de la même manière, mais voici ce que MOI je pense de tout ça. Que vous soyez en accord ou non, peu me chaut.

Je suis étudiante à l’Université depuis trois ans. Je ne viens pas de Québec, j’ai donc à payer un loyer chaque mois. J’ai un cellulaire. Je participe à un camp de golf en Floride à chaque année, mais croyez moi, le prix en vaut la chandelle. Je paie tout ce dont j’ai besoin. Je ne travaille que l’été. Malgré tout, je suis loin d’avoir à me priver. 

Dans un article de la Presse, le journaliste Pierre Normandin affirme que «Durant la dernière année scolaire, les étudiants québécois payaient les plus faibles droits de scolarité au pays, selon Statistique Canada. La moyenne canadienne des frais de scolarité est de 5138 $ par année alors que les étudiants ontariens avaient les frais les plus élevés à 6307 $.». Si je compte bien, je ne crois pas que chez nous ce soit bien plus de 3500$ pour quelqu’un à temps complet, ce qui fait en sorte que nous sommes encore loin des autres. 

Un second article de la Presse parle même d’une manifestation ayant déjà eu lieu en novembre à Montréal où des milliers de gens étaient présents. Ils tentaient alors d’amener les libéraux à changer leur décision concernant la hausse de 1625$ … en cinq ans. On parle ici de 325$ par année, ce qui selon moi, n’a rien de très alarmant. Comme aucune réaction n’a alors fait surface, les associations en sont rendu aujourd’hui, à déclencher une grève générale.
De plus, «malgré que 11 000 étudiants aient exercé [le 14 février dernier] leur vote de grève à Montréal et Québec, et malgré la tenue d'une manifestation devant l'Assemblée nationale, la ministre Beauchamp n'a pas bronché» (TVA nouvelles, 2012 : en ligne). Et même si elle finissait par réagir, cela servirait à quoi?
 
Il est certain qu’une hausse, n’a rien de sympathique et d’excitant. Mais pourquoi une grève, alors que concrètement, on sait très bien que cela n’y changera rien c'est perdu d'avance.

En ce qui me concerne, je ne suis pas pour la hausse, logiquement, mais je devrai tout de même y faire face. Je n’ai pas l’intention de m’y opposer. J’ai seulement l’intention de mieux budgéter pour ma dernière année scolaire, afin de pouvoir profiter de ma vie étudiante comme je le fais depuis le début de mon bac Pensez-y! Déclencher une grève alors que nous terminerons la session plus tard que prévu, ça vous fera perdre des heures de travail, donc de l’argent que vous pourriez mettre de côté pour la hausse à venir. Mais tout ça, ce n’est que MON opinion.

Breton, Pascale. 2011. «Droits de scolarité : des milliers d’étudiants manifestent à Montréal.» [En ligne] URL : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201111/10/01-4466319-droits-de-scolarite-des-milliers-detudiants-manifestent-a-montreal.php. Page consultée le 14 février 2012.

Normandin, Pierre. 2011. La Presse «Hausse des droits de scolarité: les étudiants sur le pied de guerre». [ En ligne] URL : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201108/21/01-4427642-hausse-des-droits-de-scolarite-les-etudiants-sur-le-pied-de-guerre.php. Page consultée le 16 février 2012.

TVA nouvelles. 2011. Hausse des frais de scolarité : Les grèves étudiantes déclenchées. «Québec ne bronche pas». [En ligne] URL : http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2012/02/20120214-142208.html. Page consultée le 15 février 2012.

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