On ne peut passer à côté, on ne peut
l’empêcher, cessons donc de tout compliquer. C’est sans doute un sujet qui se
promène partout, sur les différents campus, au moment où j’écris ces lignes. Chacun
à son mot à dire, son opinion et sa manière de voir ce qui s’en vient. On ne
peut pas penser de la même manière, mais voici ce que MOI je pense de tout ça.
Que vous soyez en accord ou non, peu me chaut.
Je suis étudiante à l’Université depuis
trois ans. Je ne viens pas de Québec, j’ai donc à payer un loyer chaque mois.
J’ai un cellulaire. Je participe à un camp de golf en Floride à chaque année,
mais croyez moi, le prix en vaut la chandelle. Je paie tout ce dont j’ai besoin.
Je ne travaille que l’été. Malgré tout, je suis loin d’avoir à me priver.
Dans un article de la
Presse, le journaliste Pierre Normandin affirme que «Durant la dernière année
scolaire, les étudiants québécois payaient les plus faibles droits de scolarité
au pays, selon Statistique Canada. La moyenne canadienne des frais de scolarité
est de 5138 $ par année alors que les étudiants ontariens
avaient les frais les plus élevés à 6307 $.». Si je compte
bien, je ne crois pas que chez nous ce soit bien plus de 3500$ pour quelqu’un à
temps complet, ce qui fait en sorte que nous sommes encore loin des autres.
Un second article de la
Presse parle même d’une manifestation ayant déjà eu lieu en novembre à
Montréal où des milliers de gens étaient présents. Ils tentaient alors d’amener
les libéraux à changer leur décision concernant la hausse de 1625$ … en cinq
ans. On parle ici de 325$ par année, ce qui selon moi, n’a rien de très
alarmant. Comme aucune réaction n’a alors fait surface, les associations en
sont rendu aujourd’hui, à déclencher une grève générale.
De plus, «malgré que
11 000 étudiants aient exercé [le 14 février dernier] leur vote de grève à
Montréal et Québec, et malgré la tenue d'une manifestation devant l'Assemblée
nationale, la ministre Beauchamp n'a pas bronché» (TVA nouvelles, 2012 : en
ligne). Et même si elle finissait par réagir, cela servirait à quoi?
Il est certain qu’une
hausse, n’a rien de sympathique et d’excitant. Mais pourquoi une grève, alors
que concrètement, on sait très bien que cela n’y changera rien c'est perdu d'avance.
En ce qui me concerne,
je ne suis pas pour la hausse, logiquement, mais je devrai tout de même y faire
face. Je n’ai pas l’intention de m’y opposer. J’ai seulement l’intention de mieux
budgéter pour ma dernière année scolaire, afin de pouvoir profiter de ma vie
étudiante comme je le fais depuis le début de mon bac Pensez-y! Déclencher une
grève alors que nous terminerons la session plus tard que prévu, ça vous fera
perdre des heures de travail, donc de l’argent que vous pourriez mettre de côté
pour la hausse à venir. Mais tout ça, ce n’est que MON opinion.
Breton,
Pascale. 2011. «Droits de scolarité : des milliers d’étudiants manifestent
à Montréal.» [En ligne] URL : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201111/10/01-4466319-droits-de-scolarite-des-milliers-detudiants-manifestent-a-montreal.php.
Page consultée le 14 février 2012.
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