Je me souviens, il y a environ un mois de cela, certains
entrepreneurs travaillant pour la ville de Montréal (et de Québec) étaient
dénoncés pour avoir commis des fraudes fiscales. Grâce à la nouvelle loi qui
est passée en décembre, la loi 35, ceux-ci deviennent inéligibles à
travailler pour la ville. Or, bien que la ville ait eu connaissance des noms
des entreprises coupables, certaines d’entre elles travaillent toujours pour la
ville de Montréal.
Est-ce que la ville devrait renvoyer les entreprises telles qu’elle
l’avait dit? Selon moi oui, considérant que je trouve cette situation
inacceptable. Ces entreprises ont agi de manière illégale et elles n’ont eu
aucune réprimande. Quel message envoyons-nous à notre société? Nous félicitions
les truands en leur offrant des contrats juteux.
Bien entendu, je dramatise, mais là n’est pas la question.
La question concerne le fait que la ville n’a entrepris aucun moyen
pour mettre à pied ces compagnies. La ville représente l’autorité et elle se doit
donc d’avoir une certaine crédibilité face à ces citoyens. De la sorte, elle se
doit d’enrailler les comportements réprimandables et ainsi renvoyer les
entreprises prises en faute.
Pour faire un lien avec la notion d’éthique, tel que mentionné par
M. Rivet lors du cours 2, « l’éthique est en relation directe avec
les actes et les actions. L’éthique est axée sur l’action et la conduite. »
Considérant ces deux aspects, les entrepreneurs n’auraient pas du
faire de fraudes fiscales (la conduite) et la ville de Montréal aurait du
réprimander l’action posée, les fraudes.
Vanessa Paradis
Références :
Normandin, Pierre-André. (2012). « Projet de loi 35: la Ville de
Montréal n'a résilié aucun contrat ». En ligne. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201201/24/01-4488830-projet-de-loi-35-la-ville-de-montreal-na-resilie-aucun-contrat.php
Consulté le 2 février 2012.
Rivet, Jacques. (2012).
« Éthique de la communication », cours 2, Université Laval.
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