jeudi 6 octobre 2011

Ville de Québec, une ville verte !

En consultant le site web de la ville de Québec, on peut alors remarquer ses nombreuses rubriques concernant l'environnement; les conseils aux citoyens pour poser des gestes verts, les outils à leurs dispositions offerts par la ville pour encourager ces gestes, les subventions investies par la ville dans les programmes à caractère écologique, les activités mises en place pour encourage l'écoresponsabilité. Bref, quelqu'un consultant ce site internet peut découvrir que le message envoyé par la ville de Québec est qu'elle est pro-environnement dans ses actions. Mais est-ce seulement un bon message de relations publiques ?

Pour avoir travaillé dans des entreprises de la ville, je sais pertinemment que la collecte de recyclage n'est pas offerte gratuitement au secteur privé, donc aux commerces, aux magasins, etc. Par mon expérience dans ce type d'emploi, je sais aussi que ces organisations ont une forte consommation de matériaux recyclables, par exemple du papier ou des boites de carton. Comme les organisations doivent payer pour se prémunir du service de recycle, la plupart d’entre elles optent pour une approche managériale et calcule le coût du recyclage versus ce que cela leur apporte vraiment comme bénéfice. Comme la majorité des clients n'ont pas les moyens de savoir si l'entreprise pratique le recycle, le calcul est vite fait et les matériaux recyclables se retrouvent vite dans les bennes à ordures.

Pour moi, la ville de Québec émet un message qui se veut qu'elle a comme soucis les enjeux environnementaux et des actions qui ne vont pas tous dans ce sens. La ville devrait fournir le service de collecte gratuitement aux entreprises en sachant que celles-ci engendrent un haut niveau de déchets dont la moitié peut être recyclé. La ville a donc, elle aussi, une approche managériale dans son message « vert » .

2 commentaires:

Geneviève Décarie a dit…

Je crois que l'approche managériale ne devrait pas s'appliquer dans les situations environnementales.

Bien que ce ne soit pas nécessairement en lien avec le recyclage. Aujourd'hui dans Le Devoir, un article est parût et disait que le Canada pourrait bien rater ses objectifs en terme de GES d'ici 2020. Rappelons que le gouvernement avait abandonné les engagements du protocole de Kyoto. C'est le commissaire à l'environnement du Canada qui a émis cette hypothèse dans son dernier bilan sur la Loi de mise en oeuvre du protocole de Kyoto.

Comme il le mentionne, le gouvernement doit absolument se munir d'un plan strict pour y arriver.

Je crois que ce n'est pas en étant laxiste sur des objectifs environnementaux que le Canada pourra éventuellement réduire son impact sur le reste du monde. Chacun a sa part à faire et cela peut commencer par de petits gestes comme le recyclage. Si une ville l'encourage au sein de ses organisations, cela se reflétera certainement sur ses employés et éventuellement sur le reste de ses citoyens.

Anonyme a dit…

Selon moi, la Ville de Québec veut réellement mettre des efforts dans le développement durable. Leurs objectifs et leurs résultats sont tangibles. Où je pense qu'il y a un bémol, c'est dans les actions des dirigeants. Si le leader d'une entreprise ou d'une institution ne montre pas l'exemple et n'applique pas les valeurs véhiculées par les environnementalistes, il est certain que la population uniformisera son idée sur l'institution en question.

Il est donc primordial pour un chef d'être vert si il veut instaurer le même système à tous!