lundi 3 octobre 2011

Le téléchargement illégal de film ou de musique

J'ai lu un article ce matin qui avait pour titre " téléchargement illégaux de films: "pirates" sous surveillance". Bien que les méthodes décrit dans cette article sont assez draconiennes, cette article m'a tout de même fait réfléchir sur tout ces téléchargements de film ou de musique que la plupart d'entre nous faisons illégalement. À la base, c'est téléchargement ont l'air inoffensif.

Un de mes amis m'a dit:" je grave tout les films que loue dans un club vidéo. C'est pas dramatique la de tout façon je paye lors de la location, c'est en masse."

Un autre m'a aussi dit: " Quoi? ton chum achète sa musique! Ben voyons, crime en trente secondes t'as l'album au complet de l'artiste gratuitement."

On se rend compte ici que la situation à l'air tout à fait normal et même que ceux qui achètent leur film ou leur musique ne sont pas nécessairement " comme tout le monde".

Mais au fond si on réfléchis bien ce type de téléchargement est un peu comme du vole. Tu prends un bien, qui ne t'appartient pas et dont tu n'as pas payer, pour en faire une utilisation quotidienne. Lorsqu'une personne se fait dévaliser sa maison, elle doit tout se racheter , elle est donc en déficit. C'est la même chose pour la musique ou les films. Les artistes nous offrent un produit dont tout le monde prend mais sans donner d'argent. Plusieurs artiste se retrouvent donc eux aussi en déficit.

Ce n'est cependant pas tous les jours que nous prenons le temps de nous arrêter et de regarder nos faits et gestes et les conséquences que ceux-ci peuvent avoir. Un petit geste qui, au départ, parait être sans danger et qui, au premier coup d’œil, ne semble pas nuire à personne, peu entraîner la perte d'emploi et rendre difficile la survie d'une industrie.

Je crois qu'il est donc important de ce poser des questions et ne pas essayer de fuir cette réalité.


4 commentaires:

kathy labbé a dit…

Je suis d'accord avec toi ! ma meilleure amie débute dans le monde de la musique et depuis que je la vois mettre corps et âme dans ses compositions, je réalise que c'est vraiment injuste de voler le travail de ces artistes qui tentent tant bien que mal de gagner leur vie. Avant je n'avais pas cette conscience, je téléchargeais ma musique sur LimeWire et j'écoutais des films que je téléchargeais gratuitement comme tout le monde. Aujoud'hui, j'ai un compte Itunes où je paye pour la musique que j'écoute et je profite de l'abonnement Premium à Mégaupload pour écouter les films que je désire.

stephbou a dit…

je crois que tout est question de valeurs personnelles. J'ai toujours respecté l'industrie de la musique et même à l'époque ou acheter sa musique sur internet n'existait pas et que tout le monde téléchargeait illégalement, j'ai toujours opté pour l'achat des cd. Je crois que c'est un choix personnel qui nécessite une prise de conscience.Lorsque l'on se rend compte vraiment de l'impacte de nos gestes il est plus facile de décider si nos actes abondent dans le même sens que nos valeurs moral. Cet exemple pourrait aussi fonctionner avec les sacs réutilisables au super marché , le covoiturage et bien d'autres choix en lien avec la conscience sociale.

Stephanie Julien a dit…

J'opte aussi pour l'achat de cd. On dirait que je considère ça comme un «plus» à l'écoute de la musique.
Le cd que j'achète est comme symbolique. Il représente le travail de l'artiste dans son entièreté... Non seulement cela encourage l'industrie et il me semble que la qualité du son et l'écoute d'un album est toujours plus agréable.

Karine Gagnon a dit…

La question de téléchargement illégal sur internet est au coeur d'un débat de société. Je pense que comme Isabelle l'a dit, on ne pense pas à la portée de nos actes et aux conséquences qui en découlent. Je me confesse, j'ai déjà téléchargé de la musique sur un logiciel comme Limewire. Aujourd'hui, je préfère d'avantage investir 20$ pour
1) Encourager un artiste que j'aime
2) Avoir en main du concret (Le cd)
3) Consommer avec modération

Je dis consommer avec modération parce que Internet offre une quantité illimitée de contenu. Le fait d'avoir des films ou de la musique en surabondance fait comme banaliser l'intérêt qu'on peut porter. Lorsque tout est disponible, tu cliques sur pleins de chanson question de les écouter. Alors que quand je dois payer ma musique ou mes films, je prend le temps de choisir selon mes goûts et mes intérêts.

C'est donc ici encore une question de surconsommation qui hante notre société et plus particulièrement notre génération.