mercredi 12 octobre 2011

Pardonner ou ne pas pardonner?

Dans le Soleil publié le 12 octobre, j'ai lu l'article sur " Un musicien du métro tente redevenir un résidant permanent" et cela m'a fait réfléchir.

Un homme au passé criminel veut se faire innocenter parce qu'il prétend être devenu une "bonne personne" et il veut s'occuper de sa mère et de ses enfants.

Une question se pose. Est-ce qu'on doit acquitter l'homme et le garder au Canada ou le juger coupable et l'expédier au Chili ?

Dans le premier cas, il ne serait pas juste de faire " une passe droite" parce qu'il vient d'ailleurs ou parce qu'il a des enfants ou une mère malade. Quand nous commettons une faute, et ce, même si cela peut occasionner de situation peu accommodante, il faut payer pour celle-ci. C'est ainsi que nous procédons au Québec. Qu'est-ce qui nous assure que cet homme dit la vérité et qu'il ne recommencera pas à jouer les rebelles? Il est facile de jouer à la victime et de se faire prendre en pitié.

Cependant, d'un autre côté, s'il repart dans son pays d'origine, il laisse ses enfants sans père pour s'occuper d'eux et laisse sa mère seule avec sa maladie. Il ne peut donc pas jouer son rôle de père et de fils. Cela pourrait causer du tort à tous les membres de sa famille et ceux-ci payeraient autant que lui dans la situation.

Alors, il faut se demander qu'elle est la bonne solution? Lui pardonner ou le punir?



" http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201110/12/01-4456599-un-musicien-du-metro-tente-de-redevenir-resident-permanent.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS4

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