jeudi 13 octobre 2011

Conflit d’intérêt apparent dans le traitement journalistique de l’affaire DSK

Lors de la conférence de mercredi dernier, Isabelle Porter a parlé d’un des enjeux éthiques dont on entend le plus parler en journalisme : il s’agit du conflit d’intérêt.


À ce propos, l’affaire DSK nous fournit un excellent exemple de conflit d’intérêt alors que la journaliste choisie pour interviewer ce dernier le 18 septembre passé lors du journal de 20 heures sur TF1 était une amie proche de sa femme.


Dans ce contexte, il est clair que le public ne pouvait pas espérer obtenir de vraies réponses… à des questions qui n’ont pas été posées.


Un tel conflit d’intérêt est selon moi très problématique, car il porte atteinte à la confiance qu’a la population envers les journalistes et il entrave le droit du public à une information complète et de qualité.


Pour obtenir plus d’informations sur cette histoire, je vous invite à lire un article sur le sujet en cliquant sur le titre du message.

2 commentaires:

Vanessa Gauthier a dit…

Il est vrai que l'enjeu le plus évident du journalisme est le conflit d'intérêt.

Comme l'a dit Isabelle Porter lors du cours, en journalisme, il faut être irréprochable. Je suis grandement d'accord. En acceptant de faire l'entrevue avec DSK, la journaliste savait très bien qu'elle se plaçait dans une situation où elle sera montrée du doigt.

C'est une responsabilité des journalistes de poser les questions auxquelles les lecteurs veulent des réponses. Ce n'est malheureusement pas ce qui s'est passé dans ce cas-ci.

Les lecteurs risquent de perdre confiance en cette journaliste en sachant qu'elle ne fait pas son travail avec la plus grande objectivité

Bien entendu, il aurait pu être possible que la journaliste fasse un travail impeccable en posant les bonnes questions. Cependant, je crois qu'il ne faut pas prendre de chance et s'abstenir de faire une entrevue dans cette situation.

Sandra Veilleux a dit…

Je suis entièrement en accord avec l'article de Dominique et le commentaire de Vanessa.

En fait, en choisissant d'accorder son entrevue à Claire Chazal, une amie de sa femme, Dominique Strauss-Kahn a sans doute pu contrôler les questions qui seraient posées.

Le public n'a donc pas eu droit aux questions/réponses qu'il espérait.

La journaliste, en acceptant cet entretien avec DSK, s'est définitivement mise les pieds dans les plats. Il y avait sans aucun doute un manque d'objectivité.