vendredi 14 octobre 2011

Affaire Bernier-Couillard

Vous rappelez-vous de l’Affaire Bernier-Couillard? Ce scandale qui a éclaté au printemps 2008 mettant en scène Maxime Bernier, ancien ministre des Affaires étrangères et Julie Couillard, ex-mannequin ayant eu des liaisons dans le passé avec des membres du crime organisé? Bien que ce ne soit pas un conflit d’intérêt journalistique, cet exemple illustre bien selon moi ce que madame Porter a voulu nous dire.

Avant ce scandale, comme je l’ai mentionné plus haut, Maxime Bernier était ministre des Affaires étrangères et responsable de la Francophonie dans le gouvernement de Stephen Harper. Il a débuté une liaison amoureuse avec Julie Couillard, un ex-mannequin qui s’avérait être l’ex-conjointe de Gilles Giguère, membre des Hells Angels du Québec et l’ex-conjointe des Rockers de Montréal, un groupe affilié des Hells. Bien évidemment, cette relation n’était pas bien vue par plusieurs. Le gouvernement conservateur, quant à lui, maintenait sa position sur le fait que cette affaire était strictement privée et ne regardait personne d’autre que les deux personnes impliquées.

Coup de théâtre, il est révélé dans les médias en mai 2008 que monsieur Bernier avait oublié pendant plus de cinq semaines des documents confidentiels concernant le travail des troupes canadiennes en Afghanistan au domicile de sa douche. Dès lors, une pluie de critique lui est tombée sur a tête ce qui l’a poussé a démissionner de son poste. L’opposition politique au parlement fédéral a réclamé une enquête sur l’affaire Bernier-Couillard afin de mesurer le danger et l’impact de cette relation et des anciennes relations de Julie Couillard avec le milieu criminel sur les affaires canadiennes.

Croyez-vous que Maxime Bernier aurait dû dès le départ s’éloigner de madame Couillard vu son titre de ministre et vu les anciennes relations de cette dernière? Selon moi, et à son plus grand regret, un ministre qui connaît les grands secrets de l’État, ne peut pas se permettre de fréquenter une fille ayant ce genre d’antécédent. Il est même un peu naïf de croire que cette relation sera sans conséquence surtout s’il néglige la confidentialité de certains documents. Il est vrai toutefois que sa vie privée ne regarde en rien l’Assemblé général.

Qu'en pensez-vous ?

3 commentaires:

Marie-Hélène Bédard a dit…

Effectivement, moi aussi cette affaire de 2008 m'est revenue en tête pour les besoins de ce cours. Il y a en effet une certaine duplicité dans la manière d'aborder cette question. Est-ce que le droit à la vie privée prime sur la protection de documents confidentiels de notre gouvernement. Pour ma part, je crois que pour le bien du plus grand nombre de personnes, M. Bernier se devait de s'éloigner de Mme Couillard étant donné un certain passé plutot nébuleux et conflictuel pour les affaires d'État. Comme M. Bernier est un élu, il se doit de rendre compte à la population. Nous ne pourrons jamais savoir si cette relation à vraiment portée à conséquence pour la population. Par contre, comme il est un élu, il ne doit pas avoir apparence de conflit d'intérêt.

Bianca a dit…

En effet, je me rappel bien de cette fameuse affaire qui a fait de nombreuses unes, et ce, pendant plusieurs semaines. contrairement à Marie-Hélène, je ne vois pas le mal que monsieur Bernier aurait pu faire en fréquentant madame Couillard. Maxime Bernier a bien le droit de fréquenter qui il veut, cependant il a manqué de professionnalisme dans cette histoire. En tant de ministre il n'aurait pas du se promener avec des documents confidentiels concernant les troupes en Afghanistan. Je crois donc que monsieur Bernier aurait du bien séparé vie privée et travail, ce qui lui a couté son poste et sa réputation.

Stephanie Julien a dit…

L'affaire Bernier-Couillard m'est aussi revenu en tête pour ce cours. Je suis plutôt d'accord avec Marie-Hélène. À mon avis, en fréquentant Mme Couillard, M. Bernier était en contradiction avec sa profession. La politique et la mafia sont pour moi des choses qui ne devraient pas se mélanger. Je pense que c'est principalement dans le milieu de la politique qu'il faut s'efforcé à être blanc comme neige et cette relation privée devient en fait une affaire d'État. Qui sait, cela aurait pu allez plus loin que ça...

Stéphanie Julien